Laurent Peireire, né en 1960 à Paris, a travaillé durant plusieurs années comme scénariste pour le cinéma et la télévision, en France et à l’étranger, avant de se tourner résolument vers l’écriture. Il vit actuellement dans le Sud de la France.
En 2005, il publie chez Champ Vallon, Le Journal de Kikuko, sélectionné par le Festival de Chambéry qui réunit les dix meilleurs auteurs de nouveaux romans de l’année. Dans ce récit, le narrateur, un universitaire français, secrétaire d’un écrivain japonais à succès, se trouve confronté, quelques mois après sa mort, au dilemme de devoir ou non publier des textes posthumes susceptibles de déclencher un scandale sans précédent. Ils concernent la relation de son Maître avec la sœur de sa femme, Kikuko, à la fois malade mentale et fatale incarnation de toute la beauté secrète, mystérieuse du Japon traditionnel.
L’Offense, un roman écrit dans les années 2006-2007, retrace l’expérience d’un acteur de théâtre contemporain travaillant sur le rôle de Gesualdo, musicien baroque de génie, célèbre aussi pour l’assassinat de sa femme et de son amant, pour son sens particulier de la pénitence, pour son masochisme ardent. Emporté dans son identification à son personnage, ce comédien se trouve confronté aux élans d’une mystique chrétienne relevant paradoxalement aujourd’hui de la pure pathologie.
Pour la rentrée littéraire 2011, Laurent Peireire fait paraître chez Orizons Editions, un nouveau roman intitulé Scènes privées. Ce récit d’Anticipation reprend l’idée Situationniste de lutter contre l’emprise tentaculaire du Stéréotype, du Spectacle par la création de situations, de fictions vécues. Ce roman met en scène une nouvelle génération d’artistes, de savants prêts à franchir le pas de la clandestinité, du terrorisme pour défendre à tout prix un nouvel art de vivre, qui, dans un avenir extrêmement proche, pourrait entraîner un radical bouleversement dans notre conception de l’Art et de la Culture.