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Les écrivains / adhérents

Patricia Martel

Roman / Essais
photo Patricia Martel

Patricia Martel est née en 1978 à Guingamp.
Elle est à la fois médecin et journaliste. Elle a effectué ses études de médecine à Rennes et terminé son internat dans la région de Bordeaux. Elle signe depuis une dizaine d’années de nombreux articles médicaux et scientifiques pour diverses revues, notamment Le Quotidien du Médecin.
Elle vit aujourd’hui à Capbreton dans le Sud-Ouest où elle partage son temps entre l’exercice de la médecine générale, le journalisme et l’écriture.

Thèmes
A travers son premier roman Burn Out, elle aborde le thème de la souffrance au travail. Elle reprendra ce thème dans sa thèse de doctorat en médecine ; thèse qui étudie les différents facteurs à l’origine du burn out à travers l’analyse des différents chapitres de son roman.

http://burnoutlelivre.wordpress.com/
Bibliographie

Roman
– Burn out, Atlantica, 2010
Le blog : burnoutlelivre.wordpress.com/

Guide santé
Un médecin vous parle de la contraception, Potentiel d’Action, 2011

Fonctions diverses
Porte-parole du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes sur le thème de la souffrance au travail

Extraits

Prologue de Burn out

Il y a une infinité de façons de se perdre ;
Il y a une infinité de façons de faire de mauvais choix ;
Comme autant d’impasses dictées par nos blessures et nos peurs,
Comme autant de manières de prétendre à ce que nous ne sommes pas,
De chercher à exister à tout prix,
Et puis finir par faire mourir ce qui nous donnait vie.
Je l’écoutais à présent pour la première fois,
Et pourtant, elle n’avait jamais cessé d’être là.
Comme une petite voix, instinctive et bienveillante, quelque part au fond de soi.
Une petite voix que l’on n’entendait plus, dans le boucan du quotidien ; dans tout son raffut ;
Une petite voix, que l’on avait fini par étouffer, à grands coups de ténacité, persévérance et volonté.
On ne choisit pas, un beau jour, de baisser les bras, d’abdiquer ;
On lutte toujours jusqu’au bout comme un forcené ;
Comme si la seule manière de déprogrammer une entreprise de destruction était de la mener jusqu’à son terme,
Et qu’il faille toujours aller jusqu’au bout d’une histoire pour pouvoir en recommencer une nouvelle ;
Aller jusqu’au bout de l’anéantissement, de la négation de soi, pour enfin réaliser toute l’absurdité ;
Pour réaliser que là où l’on va, même l’infini ne suffirait pas.
Et, pour l’entendre, enfin, elle ;
Cette petite voix, qui vous murmurerait tout bas :
Tu vois…Le droit à l’existence ne se mérite pas.
Alors, c’était si simple pour une fois, enfantin.
Pas besoin de réfléchir, de tenter d’être logique, de rationaliser ;
Juste accepter de tout lâcher, ses fausses certitudes, son orgueil, ses peurs ;
Simplement faire confiance, et pour la première fois accepter de se laisser guider.

Lieu de vie

Nouvelle-Aquitaine, 40 - Landes

Types d'interventions
  • Rencontres et lectures publiques
  • Rencontres en milieu universitaire
  • Ateliers / rencontres autres publics
  • Rencontres en milieu scolaire