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Les écrivains / adhérents

Thérèse Roche

Jeunesse

Thérèse Roche a passé son enfance dans la librairie de sa grand-mère et dans une maison de campagne au milieu d’un grand parc, lieux favorables aux évasions dans l’imaginaire. Le soir, il y avait toujours un livre permis ou défendu sous l’oreiller.
Et maintenant, cette petite fille affamée de rêves qu’elle a été, lui réclame sans cesse des histoires…
Alors…elle les lui écrit. Elle vit à paris.

Bibliographie

Chez Magnard Éditeur
– Le Naviluk, 1984 (Grand Prix de la Science-fiction Française pour la jeunesse)
– Les Extra-chats
– Garlone et les Snils
– Elodie de la Valodie, 1989 (Prix du roman pour enfants du syndicat des journalistes et écrivains)
– Lily Moon et la lucarne
– Rouge vertige, Collection Drôles de filles

Chez Mango Éditeur
– Apolline et la porte du temps, réédition Lire c’est Partir

Chez Nathan Éditeur
– La petite Barbare, réédition Lire c’est Partir, 2006

Chez Lire c’est Partir
– Geoffroy de nulle part
– Antoine et les yeux rouges
– L’Étrange Mister Mireterre
– Sacrées Baskets, 2004
– La Classe Arc-en-Ciel, 2004

Extraits

Extrait de La Classe Arc-en-Ciel, Lire c’est Partir, 2004
On respire sans doute mieux mais pas de doute, la présence et la pression du trio infernal excitait drôlement. C’était « gendarmes et voleurs » en vrai et non plus un simple jeu. On vivait au réel les peurs anciennes de loups-garous, de montres qui n’étaient plus seulement imaginaires ou virtuels.
C’est alors, que trois semaines après ces évènements, M. Hoan Tho annonça une nouvelle qui frappa toute la classe Arc-en-Ciel à la fois de stupeur et de crainte.

Stupeur, oh oui ! Crainte et rejet de tous, oh oui, quand le maître annonça que la classe Arc-en-Ciel allait compter un élève de plus ! Et quel élève ! Dylan en personne.
- Dylan ? Oh non ! s’écrièrent en chœur tous les élèves et Anh une petite Vietnamienne qui portait si bien son prénom, « Tranquillité », d’ajouter :
- On était si bien entre nous, m’sieur !
- Allons, répliqua M. Hoan Tho, il n’a jamais été question que notre classe se ferme aux autres. Elle doit rester ouverte et accueillante.
- Oui, bien sûr, dit Aziz, mais que ce soit justement un de ceux qui nous envie parce qu’on est soi-disant la meilleure classe, qui nous jalouse et nous déteste, c’est quand même dur !
- Je sais bien qu’il vous est difficile, parce que vous êtes jeunes, de ne pas tenir compte de moqueries stupides. En tout cas, vous ne devez pas faire de Dylan un mouton noir, une brebis galeuse.

Extrait de La Petite Barbare, Édition Lire c’est Partir
Moi, ce qui me préoccupait, c’était de savoir qui avait bien pu voler la pierre. Seuls mon père et mon grand-père possédaient la clé du coffre. Ou bien il était resté ouvert, ou bien quelqu’un s’était à un moment donné emparé de la clé, ou même avait fait un double à la forge ? Tous les esclaves, mais surtout ceux de la maison des maîtres et Maginhard, pouvaient être suspectés. À part la pierre, aucun objet, monnaie ou document précieux n’avait été dérobé.
Après que mon père lui eut raconté l’incroyable histoire d’Iris, mon grand-père avait déclaré :
- À part le fait que je devrais avoir un peu plus à l’œil mes esclaves, il est sans doute préférable que cette pierre magique ait disparu. Cette histoire ne me plaît guère ! Je me demande s’il est même prudent de garder cette enfant parmi nous ? Qui dit que ce n’est pas elle qui s’en est emparée ?
Mon père était intervenu en disant
- Elle a dans doute déliré les premiers temps pendant sa maladie, mais elle va fort bien depuis !
- Ah oui ? Et elle continue à raconter des histoires à dormir debout ! avait coupé Tiberius.
- Quel crève-cœur pour ton petit fils, si tu la renvoies, Père ! Et où la renverras-tu ?
- Ce ne sera pas difficile de la vendre un bon prix à Celticos, le plus humains de tous ces marchands d’esclaves. Elle est jolie et, grâce aux soins de Sophronia, en pleine santé.
Devant le refus de mon père de prendre une telle décision, Tiberius avait conclu en soupirant :
- Tu es trop faible avec Valerius, mon fils, tu ne lui formes pas le caractère. Enfin, bon, qu’elle reste ! Elle est agréable à voir et Flavia apprécie, je crois, ses menus services… Mais qu’on ne me parle plus de cette pierre et de ces histoires abracadabrantes de voyages dans le ciel !
C’est par Sophronia, mon père parti, que j’avais eu le détail de l’entretien. Elle me rapporta fidèlement ses paroles. Lui n’aurait pas osé me dire que Grand-Père l’avait trouvé trop faible dans sa manière de m’éduquer, mais il se confiait toujours à notre chère guérisseuse avec la plus grande sincérité. Elle en usait de même avec moi parce qu’elle m’avait aidé à naître.

Lieu de vie

Île-de-France, 75 - Paris

Types d'interventions
  • Aucune