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Les écrivains / adhérents

James Sacré

Poésie
photo James Sacré

James Sacré est né en 1939. Il passe son enfance et son adolescence à la ferme des parents en Vendée. D’abord instituteur puis instituteur itinérant agricole, il part, en 1965, vivre aux Etats-Unis où il poursuit des études de lettres (thèse sur la poésie de la fin du XVIè siècle français). Il y enseigne dans une université du Massachusetts (Smith College) tout en faisant de nombreux séjours en France et des voyages en Europe (l'Italie surtout) en Tunisie et au Maroc. Il a publié des livres de poèmes au Seuil (Coeur élégie rouge, 1972), chez Gallimard (Figures qui bougent un peu, 1978) et aux éditions André dimanche, ainsi que chez de nombreux “petits éditeurs”. Il vit de nouveau en France, à Montpellier, depuis 2001.

« Le paysage me donne-t-il [...], selon le moment ou le lieu, de la prose ou des vers ? On pourrait dire que la seule différence entre la prose et les vers est celle-ci : la prose s’écrit dans une évaluation mesurée de ses phrases (parfois un livre, on le sait, pourra n’être qu’une longue phrase) et les vers se mesurent sans qu’on tienne compte des limites de phrases. Mais cette différence n’est pas pertinente pour définir nettement la prose par rapport au vers : un livre peut aussi n’être qu’un long verset qui laisserait par exemple une seule phrase en suspens au milieu, ou au tiers de la dernière de ses lignes. Un poème peut être un ensemble de vers courts qui correspondent à autant de phrases courtes. Et donc si la fin du seul verset composant un gros livre coïncidait avec la fin d’une phrase on ne saurait affirmer pour autant qu’il ne serait pas un vers. En fait il n’y a sans doute pas de différence fondamentale entre prose et vers. Et c’est pourquoi le paysage ne me donne que de l’écriture (vocabulaire et prosodie), ça n’est que moi qui, par une sorte de paresse ou d’incapacité, persiste à dire que j’écris en prose ou en vers, alors que tout simplement j’écris, et c’est peut-être dire que tout ce qui est prose est également vers, et que les vers sont aussi de la prose.
Mais il y a l’histoire de la littérature, les façons de comprendre les choses, de les construire pour les besoins de l’époque, de choisir, de gérer, de s’en foutre ou bien de calculer ce qu’on dit ou fait pour de vaines prétentions ou des intérêts immédiats, et donc on parle de prose ou de vers. » La poésie, comment dire ? (André Dimanche, 1993).

Bibliographie

– Relation. Bordeaux : N.C.J., 1965.
– La femme et le violoncelle. Lamérac : J.C. Valin éditeur, 1966 (avec un dessin de Pierre Bugeant).
– « Graminées », Poésie-Ecrire. Paris : Le Seuil, 1968 (collectif) ; repris dans Les mots longtemps..., Tarabuste, 2004
– La transparence du pronom elle. Paris : Chambelland, 1970 (tirage de tête avec des eaux-fortes d’Yvon Vey).
– Cœur élégie rouge. Le Seuil, 1972 ; André Dimanche, 2001.
– Comme un poème encore. Liège : Atelier de l'agneau, 1975 (avec des dessins d’Yvon Vey) ; repris dans La poésie, comment dire?
– Paysage au fusil (cœur) une fontaine. Paris : Gallimard, Cahier de poésie 2 (collectif), 1976 ; et Tours : La Cécilia, 1991 ; repris dans Les mots longtemps..., Tarabuste, 2004.
– Un brabant double avec des voiles. Paris : Nane Stern, 1977 ; repris dans Les mots longtemps..., Tarabuste, 2004.
– Un sang maniériste. Etude structurale autour du mot sang dans la poésie lyrique française de la fin du seizième siècle. Neuchâtel : La Baconnière, 1977.
– Figures qui bougent un peu. Paris : Gallimard, 1978.
– L'amour mine de rien. Paris : Encre/Recherches, 1980 (collectif).
– Quelque chose de mal raconté. André Dimanche, 1981.
– Des pronoms mal transparents. Le dé bleu, 1982.
– Rougigogne. Paris : Obsidiane, 1983 (tirage de tête avec un dessin d’Yvon Vey).
– Ancrits. Losne : Thierry Bouchard, 1983 (tirage de tête avec des eaux-fortes de Patrice Vermeille).
– Ecrire pour t'aimer ; à S.B.. Marseille : André Dimanche, 1984.
– Bocaux, bonbonnes, carafes et bouteilles (comme). Paris : Le Castor astral et Le Noroît, 1986 (avec des photographies de Bernard Abadie) ; repris dans Les mots longtemps..., Tarabuste, 2004.
– La petite herbe des mots. Chaillé-sous-les-Ormeaux : Le dé bleu, 1986 ; repris dans Si peu de terre, tout.
– La solitude au restaurant. St. Benoît-du-Sault : Tarabuste, 1987 (tirage de tête avec des travaux de Thierry-Loïc Boussard) ; repris dans Ecrire à côté.
– Une fin d'après-midi à Marrakech. André Dimanche, 1988.
– Un oiseau dessiné, sans titre. Et des mots. St. Benoît-du-Sault : Tarabuste, 1988 (avec un dessin de Jillali Echarradi) ; repris dans La nuit vient dans les yeux, Tarabuste, 1997.
– Le taureau, la rose, un poème. Montpellier : Cadex, 1990 (avec des dessins de Denise Guilbert).
– Je ne prévois jamais ce que je fais quand je dessine. Paris : Les petits classiques du grand pirate, 1990 (avec des dessins de Jillali Echarradi) ; repris dans La nuit vient dans les yeux, Tarabuste, 1997.
– Comme en disant c'est rien, c'est rien. St. Benoît-du-Sault : Tarabuste, 1991 (avec des dessins de Jillali Echarradi) ; repris dans La nuit vient dans les yeux, Tarabuste, 1997.
– On regarde un âne. St. Benoît-du-Sault : Tarabuste, 1992 (avec une photographie d’Abderrazak Benchaabane).
– Ecritures courtes. Chaillé-sous-les-Ormeaux : Le dé bleu, 1992.
– La poésie, comment dire?. Marseille : André Dimanche, 1993.
– Des animaux plus ou moins familiers?. Marseille : André Dimanche, 1993.
– Le renard est un mot qui ruse. St. Benoît-du-Sault : Tarabuste, 1994 (avec un dessin de Jillali Echarradi) ; repris dans La nuit vient dans les yeux, Tarabuste, 1997.
– Ma guenille. Sens : Obsidiane, 1995.
– Viens, dit quelqu'un. Marseille : André Dimanche, 1996.
– Essais de courts poèmes. Toulouse : Cahiers de l’Atelier, 1996 (avec des dessins de François Mezzapelle).
– La nuit vient dans les Yeux. Tarabuste, 1997 (avec des dessins de Jillali Echarradi).
– La peinture du poème s’en va. Tarabuste, 1998.
– Anacoluptères. St. Benoît-du-Sault : Tarabuste, 1998 (avec des illustrations de Pierre-Yves Gervais).
– Relation, essai de deuxième ancrit (1962-63 ; 1996). Saint-Denis d’Oléron : Océanes, 1999.
– Labrego coma (cinco veces). Saint-Jacques de Compostelle : Noitarenga, 1999 (avec des photographies d’Emilio Arauxo).
– Si peu de terre, tout. Chaillé-sous-les-Ormeaux : Le dé bleu, 2000.
– L’Amérique un peu. Montréal : Trait-d’union, 2000
– Ecrire à côté. Saint-Benoît-du-Sault : Editions Tarabuste, 2000,
– Une petite fille silencieuse. Marseille : André Dimanche, 2001
– Monsieur l’évêque avec ou sans mitre. Chaillé-sous-les-ormeaux : Le dé bleu, 2002 (avec des illustrations de Edwin Apps).
– Mouvementé de mots et de couleurs. Cognac : Le temps qu’il fait, 2003 (avec des photographies de Lorand Gaspar).
– Les mots longtemps, qu’est-ce que le poème attend ?. Saint-Benoît-du-Sault : Tarabuste, 2004.
– Sans doute qu'un titre est dans le poème (Wigwam, 2004)
– Trois anciens poèmes mis ensemble pour lui dire je t'aime (Cadex, 2006)
– Broussaille de prose et de vers où se trouve pris le mot paysage (Obsidiane, 2006)
– Aneries pour mal braire (Tarabuste, 2006)
– Un paradis de poussières (André Dimanche, 2008)
– Khalil El Ghrib, Virgile, 2007
– Le poème n’y a vu que des mots, L’Idée bleue, 2007
– Se os felos atravesan polos nosos poemas, Amastra-N-Gallar (dans une traduction en galicien de Emilio Araúxo ), 2008 (Emilio Araúxo, Apdo. Correos 97, 36500 Lalin (Pontevedra) Espagne).
– Comme pour être un jardin, Tunis, Tawbad, 2008 (bilingue, texte traduit en arabe par Saleh Diab).
– Une idée de jardin à Beyrouth, Soligny-la-Trappe : Ficelle n° 84, Rougier. V éditions, 2008.
– Coudre ton enfance à demain, Contre-allées, « Poètes au potager », Montluçon, 2008.
– D’autres vanités d’écriture, Tarabuste éditeur, Saint-Benoît-du-Sault, 2008.
– 31 poèmes de l’Amérique un peu, Contre-Pied, Martigues, 2008
– En tirant sur les mots, éditions Potentille, 2010
– Peliqueiro levantando os brazos, Amasta-N-Gallar (un fragment de lettre traduit en galicien par Emilio Araúxo, et une photo d’un peliqueiro).
– America solitudes, Marseille, André Dimanche éditeur, 2010
– Où vas-tu dans la forêt, Odile Fix, (avec 3 photographies de Magali Ballet), 2010
– Mobile de camions couleurs pour le noir et blanc de plusieurs photographies de Michel Butor, Editions Virgile (avec 9 photographies de M. Butor), 2010.
– Durance, version dite « de papier », Atelier des Grames, leporello de 12 p. tiré à 111 exemplaires, 2011.
– Si les felos traversent par nos poèmes ?, éditions Jacques Brémond (avec 7 photographies de Emilio Arauxo et une de James Sacré)
– Xestos para continuar, Amastra-N-Gallar, (avec 2 photographies d’Emilio Araúxo et sa traduction du poème en gallicien), editión non venal.
– Le paysage est sans légende, Al Manar, éditions Alain Gorius, (avec des reproductions de dessins de Guy Calamusa).
– Affaires d’écritures (ancrits divers), éditions Tarabuste, collection « Reprises ».

Ma bibliothèque

A mon avis on ne sait jamais bien quels écrivains ont compté pour un autre. Ceux que je rencontre, forcément un peu par hasard, dans l'immense bibliothèque que forme l'ensemble des livres de notre monde.

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