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Les écrivains / adhérents

Benoît Conort

Poésie / Essais
photo Benoît Conort

Né le 1er janvier 1956 à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). il a enseigné dans différents pays étrangers de 1981 à 1992 (Sri Lanka, Pologne, Portugal). Voyages également, en Inde, au Népal, en Thaïlande, au Japon, etc. Actuellement maître de conférences à l'Université de Paris X-Nanterre, il travaille sur la littérature française des 20ème et 21ème siècles (de Glissant à Esteban, de Roubaud à Collobert, de Jouve à Guez Ricord, de Chambaz à Courtade, etc). Membre de la commission poésie du CNL de 1996 à 1999. Il anime régulièrement aussi, depuis 1984, des ateliers d’écriture, du primaire à l’université et est membre fondateur avec Claude Ber, François Bon, Gérard Noiret, Patrick Souchon, de l’association Carrefour des écritures.
Membre du comité de rédaction de la revue Le nouveau Recueil, a collaboré à plusieurs revues dont La Quinzaine Littéraire, La N.R.F, Le Mâche Laurier, Théodore Balmoral, Ecritures, Le Français dans le Monde, etc. Publie aussi sur internet (remue.net entre autres).
En littérature, apprend à écrire depuis plus de trente ans.

Benoît Conort a fait parti du Conseil d'administration de la Mel de 2010 à 2015.

Bibliographie

Publications
– Pour une île à venir, 1988. éditions Gallimard, collection Le Chemin (Prix Fénéon), poésie.
– Au-delà des cercles, 1992. éditions Gallimard, collection Le Chemin, (Prix Tzara), poésie.
– Main de nuit, éditions Champ Vallon, 1998. (Prix Mallarmé) poésie.
– cette vie est la nôtre, rhapsodie, éditions Champ Vallon, 2001, poésie.
– Pierre jean Jouve : mourir en poésie, éd du Septentrion, 2002, essai.
– Écrire dans le noir, éd Champ Vallon, 2006, essais-poèmes.

– « Le regard fait son œuvre », en collaboration avec Joël Leick, 1994, livre-objet.
– « Casser les murs », Parcours « mot à mot » mis en « livre » et accompagné de peintures par Christian Gardair, 1995, livre-objet.

Enregistrements
– « Partage de voix », avec Frédérique Wolf-Michaux, production Cactus-ZBK Poiesis, 2001.
– « Rapsodie de rhapsodie », par Frédérique Wolf-Michaux, remue.net.

Extraits

Là en bas,

Celle-ci noire, joue,
Plus avant,
Dans l’ombre des arbres.
Toute tu te retournes, toi
Qu’incise à peine
L’eau.
Lumière, tressée en phrases,
Le fleuve fuit
Autour de son absence.
Main de nuit.


attention élégie
bien sûr j'ai crié quand sur la plage son visage s'est effacé et j'ai crié encore après la pluie ce déluge sur son corps nu l'a dissous
mais toi sur 3615 cum tu la trouveras c'est sûr
maman je suis si heureuse pourtant on n'en parle pas aux nouvelles
une femme ou une fille pour elle je fais pleurer mes yeux comme dans les poésies
d'andré chénier ses élégies où meurt myrto
moi aussi je mourrai moi aussi on en parlera au passé enfin j'espère il est mort ou il a vécu et on a brûlé mon auréole
voici la paix cette vie est merveilleuse elle est admirable cette vie est merveilleuse elle est vaine
que passe la nuit je demeure surtout ne change rien cela ferait revenir le temps et sa mélancolie
sous le pont de poissy déborde la seine et nos amours dérivent
ne change rien je ne suis pas orphée i got you babe
cette vie est la nôtre


On regarde la nuit, on voit, loin devant, entre les masses du noir, ce qui n’est pas n’est pas encore n’est plus déjà.
Avant est maintenant ici lumière quand plus là-bas passé résolument.
Plus besoin de se retourner pour voir ce qui fut. On regarde loin devant on voit le noir des étoiles éteintes des étoiles à naître
il y a si long temps
on est ce noir que l’on voit.
Ecrire dans le noir.

Lieu de vie

Île-de-France, 78 - Yvelines

Types d'interventions
  • Ateliers d'écriture en milieu scolaire
  • Rencontres et lectures publiques
  • Rencontres en milieu scolaire