Bibliographie

Livres
– Quai Mallarmé, Colomiers, Encres Vives, 1993 (poésie).
– Roger Munier et la « topologie de l’être », 2004, Paris, L’Harmattan. (essai)
– Portrait d’un artiste inconnu, récit, Paris, L’Harmattan, 2014
– Narcissisme et perversion narcissique, essai, Paris, Edilivre, 2017

Direction d’ouvrages
– En collaboration avec Jean-Baptiste Para, Europe, Bernard Noël, n° 981-982, janvier-février 2011.
– Cahier Roger Munier, Recours au poème éditeur, livre numérique, avril 2015.

Poèmes
– "Le Cri", "Inhumation", "L'Aster à la fenêtre", poèmes, revue Encres Vives, mars 1992.
– "Désert", poème, revue Sapriphage, n° 18, juillet 1993.
– "La Péniche", Noire et blanche, poème, n° 14, printemps 1998.
– "La Main d'Orphée", poèmes, Le Nouveau Recueil, n° 47, juin 1998.
– "D'outre-monde", extrait, Prétexte, dernier numéro, été-automne 1999.
– "Errances tréviroises", revue web Recours au poème, juin 2014.

Traductions de l’allemand
– « En marge du manuscrit », texte de Wolfgang Matz et Elisabeth Edl, Europe, n° 955-956, nov.-déc. 2008, pp. 183-186.
– « Je creuse, je creuse », texte de Leopold Federmaier, article sur Celan et Henri Thomas paru dans Die Zeit, juillet 2008, site web « Henri Thomas » de Patrice Bougon, henrithomas.pbwiki.com/Actualit, janvier 2009.
– « Jean-Michel Maulpoix : une poétique de l’indéfinissable », texte de Katharina Münchberg, Faire-part, Jean-Michel Maulpoix - D’un bleu critique, n° 28/29, 2011, p. 216-218.
– Franz Schuh : « Le Beisl du coin », Lourds reproches, linge sale, Munich, DTV, 2009, revue Europe, nov.-déc. 2015, p. 283-284.
– Heinz Weissflog, « Bernard Noël, l’oubli est immortel » 2015, février 2016, https://margretmillischer.wordpress.com/2015/12/26/das-vergessen-ist-das-unsterbliche/loubli-est-immortel/.
– « Album de poésie », poèmes de Dorothea Grünzweig, en collaboration avec Margret Millischer, Europe, n° 1055, mars 2017, p. 234-239.

Essais parus en revue (dernières publications)
– « Maldoror et Zarathoustra : deux messagers de la rupture », dans Irrationnel et création aux XIXe-XXe siècles, textes réunis par Pascal Vacher, Éditions universitaires de Dijon, 2008.
– « Philippe Jaccottet et Heidegger : pour une poésie de la présence », Europe, n° 955-956, nov.-déc. 2008, p. 144-157.
– « Orphée et le lyrisme critique », collectif sur « Le Mythe d’Orphée », Institut Catholique de Toulouse, 2008.
– " Alla ricerca del vero. Lettura di «Il pescatore» in «Onore del vero» di Mario Luzi, traduction en italien d’Anna Frabetti, revue web Bollettino ‘900, www.boll900.it/numeri/2007-i/Colomb.html
– « L’art du moins de Roger Munier », dans L’art du peu, actes du colloque de Metz (2004), Paris, L’Harmattan, 2009.
– « Écrire dans le noir ou la po-éthique de Benoît Conort », revue Nu(e), juin 2009.
– "L’absence et le rien chez Paul Celan et Roger Munier", communication prononcée à la Maison Heinrich Heine en mars 2009 : www.rogermunier.com/celan-munier.html
– « Roger Munier : une poésie du devancement de la mort » accompagné d’une biographie et d’une bibliographie de l’auteur, Cahier Roger Munier, Cognac, éd. Le Temps qu’il fait, 2010.
– « Roger Munier, lecteur de Rimbaud », revue Nunc, automne 2010.
– « Bernard Noël : le partage du dit et de l’indicible », Europe, n° 981-982, janvier-février 2011, p. 3-6.
– « Bernard Noël : L’expérience du visage », Europe, n° 981-982, janvier-février 2011.
– « Jean-Michel Maulpoix : un nouveau lyrisme – entre modernité et postmodernité », Faire-part, Jean-Michel Maulpoix - D’un bleu critique, n° 28/29, 2011.
– « André du Bouchet : pour une poétique de la présence et du présent », Europe, n° 986-987, juin-juillet 2011.
- « Volker Braun, Le Massacre des illusions », Action poétique, n° 206, décembre 2011.
– « Jean-Michel Maulpoix et Paul Celan : le lyrisme après Auschwitz », revue Poezibao, 2012 : www.paperblog.fr/5724421/carte-blanche-jean-michel-maulpoix-et-paul-celan-le-lyrisme-apres-auschwitz-par-chantal-colomb-guillaume/
– « Roger Munier ou le souffle du « Néant de Dieu », revue Recours au poème, 2013, www.recoursaupoeme.fr/essais/roger-munier-ou-le-souffle-du-«-néant-de-dieu-»/chantal-colomb-guillaume
- « Christa Wolf : Ville des anges », revue Secousse, janvier 2013, www.revue-secousse.fr/Secousse-09/Notes-lecture/Sks09-Colomb-Wolf.pdf
- « La reconstruction du sujet lyrique en poésie contemporaine », dans Construire le sujet, actes du colloque de l’université de Rouen (2008), Limoges, Éditions Lambert-Lucas, 2014.
- « Günter Eich, Inventaire », revue Europe, n° 1043, mars 2016.
- « Ingeborg Bachmann, Toute personne qui tombe a des ailes. Poèmes 1942-1967 », Europe n° 1044, avril 2016.

Extraits

« Après Celan, dans l’Allemagne reconstruite, une telle absence d’engagement dans l’écriture, une telle innocence, me semblait inacceptable. Nous sommes tous responsables de ce qui est arrivé, tous coupables de laisser faire ce qui viendra, et la beauté n’est qu’un miroir magique dans lequel on cherche à se voir plus pur que l’on n’est. À tous les esthètes, à tous les dilettantes qui par les moyens modernes diffusent des œuvres faciles, à tous ceux qui préservent leur petit équilibre personnel pour ne pas ressentir la souffrance, j’oppose l’écriture que l’on ne peut découvrir que dans la déchirure, l’écriture qui dit le sang, le gouffre et l’anéantissement, l’écriture dans laquelle on s’abolit pour rejoindre le point zéro de l’existence, ce point de non retour que tant d’hommes ont dû affronter dans un siècle de barbarie. La poésie contre les bourreaux. La poésie pour le dernier mot de celui qui va se taire, la poésie pour le sauver, la poésie pour faire entendre son silence, sa voix étouffée par la terre, le gaz ou les rafales, sa voix, rien que sa voix, celle que l’on oublie, celle que l’on n’entend pas. Son souffle, le souffle, le dernier souffle. »
Portrait d’un artiste inconnu

« Der Tod chante de sa voix de basse ou de contralto le requiem que vous n’entendrez pas, que déjà vous n’entendez plus. Il est trop tard, toujours trop tard. Das Ende circule dans vos veines au sang noir et la mort déjà séduit votre esprit. Homme ou femme qu’importe, son ombre vous pénètre, son corps de pierre vous étreint et vous laisse médusé. Qui êtes-vous, touriste naïf qui avez franchi cette porte sans savoir qu’elle ne s’ouvrirait plus ? Der Tod vous enlace et seul désormais, possédé par son amour infini, vous entrez dans l’éternel. Ici on ne joue pas, ici on ne rêve pas. On est de rien et d’ombre, on marche vers les profondeurs. On ne se retourne pas. Wir gehen, wir gehen et chaque jour son bras nous serre un peu plus fort. La mort, der Tod, notre ange gardien. »
Errances tréviroises

Ma bibliothèque

Rilke, Celan, Herta Müller, Dorothea Grünzweig, Lautréamont, Roger Munier, Philippe Jaccottet, Bernard Noël, Nietzsche, Freud, Heidegger, Levinas, Derrida, Racamier…

Lieu de vie

Île-de-France, 77 - Seine-et-Marne

Types d'interventions

• Rencontres et lectures publiques
• Rencontres en milieu universitaire