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Les écrivains / adhérents

Stéphanie Kalfon

Roman / Théâtre / Scénario
photo Stéphanie Kalfon

Née en 1979 à Paris, Stéphanie Kalfon n’a jamais pu choisir entre son amour pour la musique, la littérature, le théâtre, le cinéma… Passionnée, une fois son Bac L obtenu, elle enchaine les cours de théâtre ainsi que Classes Préparatoires Littéraires, une Maitrise de Philosophie à Paris 1 puis un DESS de Mise en Scène et Dramaturgie à Nanterre. Toujours entre deux arts et sensible à toutes les inspirations, elle voue sa vie à l’écriture, et passe son temps à explorer les nuances de la nature humaine, sous toutes ses formes.
A 27 ans elle devient scénariste (cinéma et télévision), puis réalisatrice et écrivain. En 2017 elle publie son premier roman « Les Parapluies d’Erik Satie » après être tombée muette sous le coup d’une gymnopédie. Traduit en Allemagne, sorti en Folio (Octobre 2018) et lauréat du Prix Littéraire des Musiciens 2018, ce roman est une porte ouverte sur une nouvelle liberté d’écriture qui marque un tournant dans sa vie. .
A présent, elle a terminé son second roman qui paraîtra en 2019 (Coll Joelle Losfeld). Elle travaille sur divers projets pour le théâtre, la télévision ou la radio. Son troisième roman est en cours d’écriture, soutenu par le Centre nationale du Livre à travers la Bourse Découverte.

Bibliographie


– A paraître le 29 août 2019 :"Attendre un fantôme", Éditions Gallimard, Collection Joëlle Losfeld.
– Les Parapluies d’Erik Satie (Editions Gallimard, Collection Joelle Losfeld, 2017) lauréat du Prix Littéraire des Musiciens 2018.

Extraits

« On n’envie jamais les gens tristes. On les remarque. On s’assied loin, ravis de mesurer les kilomètres d’immunité qui nous tiennent à l’abri les uns des autres. Les gens tristes sourient souvent, possible oui, possible. Ils portent en eux une musique inutile. Et leur silence vous frôle comme un rire qui s’éloigne. Les gens tristes passent. Pudiques. S’en vont, reviennent. Ils se forcent à sortir, discrets faiseurs d’été… Partout c’est l’hiver. Ils ne s’apitoient pas : ils s’absentent. Ils disparaissent poliment de la vue. Ils vont discrètement se refaire un monde, leur monde, sans infliger à personne les désagréments de leur laideur inside. Ils savent quoi dire sans déranger. C’est tout un art de marquer les mémoires d’une encre effaçable…

Mais si on les ouvre, les gens tristes se brisent. Epuisés. Ce sont des présences chaotiques. Leur pensée passe et repasse, tournoie, revient comme une ogive sur les choses laissées ouvertes, accumulées, annotées, arborescentes. Un vrai foutoir ces gens-là. La société n’aime pas le chaos. »
" Les Parapluies d’Erik Satie "

Lieu de vie

Île-de-France, 75 - Paris

Types d'interventions
  • Ateliers d'écriture en milieu scolaire
  • Rencontres et lectures publiques
  • Ateliers / rencontres autres publics
  • Résidences
  • Rencontres en milieu scolaire