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Les écrivains / adhérents

Christine Avel

Roman / Nouvelle
photo Christine Avel

Christine Avel écrit des romans et nouvelles.
Son dernier roman, Autoportrait à la valise, a paru au Seuil en 2016. Elle a publié ses livres précédents au Dilettante (Double foyer, L’Apocalypse sans peine) et à l’école des loisirs pour la jeunesse. Elle écrit aussi pour la radio et en revue, et pour des ouvrages collectifs.

Bibliographie

Littérature
Autoportrait à la valise, Seuil, 2016
– "Les Quatre Filles du Docteur March", in Dictionnaire des personnages populaires de la littérature, collectif, Seuil, 2010
Double foyer, Le Dilettante, 2005

L’Apocalypse sans peine, Le Dilettante, 2006 (prix Jean Monnet des lycéens 2006)

Littérature Jeunesse


Ulysse 15, l’école des loisirs, 2015
Brigitte fait peur aux frites, 2013
La Revanche de Nébouzat-le-Froid, 2013 

Le Creux des maths, l’école des loisirs, 2012 (prix Opalivres 2013)


Extraits

« Paradoxalement, avec tous ces kilos dans ma valise déformée, j’ai le sentiment de voyager plus léger. J’ai cessé de plier, ranger, trier, choisir. Je ne m’encombre plus d’hypothèses savantes sur le temps qu’il fera, latitude, température, vent, degré d’hygrométrie. Je prends pêle-mêle veste en lin et coupe-vent, manteau ou blouson, polaire et parka. Talons hauts et plats, tongs et boots. Au hasard de l’inspiration du moment, et advienne que pourra.
Ma valise en pagaille est mon espace de liberté, ma résistance symbolique à la monotonie. Dans ma volonté de ne pas m’encombrer l’esprit, de ne plus faire de listes, de ne plus ordonner mes voyages comme ma vie, je veux voir une ascèse du départ.
A l’opposé des ambitieux suréquipés, emportant avec eux leur caisson d’altitude, je suis de ces alpinistes qui refusent l’oxygène pour grimper un 8000. »

Autoportrait à la valise, Seuil, 2016

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« L’allergologue, démoralisée, l’expédia en cure thermale pour souffler un peu. Clémence s’ennuya beaucoup. But de l’eau. Barbota. Se roula dans la boue dans une joyeuse régression collective. Se fit doucher, ausculter, masser, racler, palper, l’esprit vide, le cerveau liquide et le corps amolli. Elle téléphonait à Benjamin le soir : dès le deuxième appel elle réalisa qu’elle ne savait plus si on était mardi, vendredi ou dimanche. Au cinquième matin, vautrée dans un Jacuzzi entre une candidose généralisée et un psoriasis facial dévorant, elle sut qu’elle ne tiendrait pas vingt-quatre heures de plus. »

L’Apocalypse sans peine, Le Dilettante, 2006

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« Tout avait bien commencé, pourtant.

Victor, a dit mon père, c’est un étendard qui claque fort dans le vent.

Un nom de l’Atlantique.

Une sonnerie de trompette avant l’assaut.

Un ciel clair sans nuages.

Un roulement de tambour dans les mains d’un enfant.

Victor, a dit mon père, c’est un beau nom.
 

Mon père a vu grand, il a vu large, bien au-delà de sa petite vie rangée d’épicier de province. Je m’appelle donc Victor et j’étais condamné à la victoire, dès le berceau. 
C’est après que tout est allé de travers. Après seulement.
Et d’abord, je suis devenu myope très tôt.»

Double foyer, Le Dilettante, 2005

Lieu de vie

Occitanie, 34 - Hérault

Types d'interventions
  • Ateliers d'écriture en milieu scolaire
  • Rencontres et lectures publiques
  • Ateliers d'écriture en milieu universitaire
  • Rencontres en milieu universitaire
  • Ateliers / rencontres autres publics
  • Résidences
  • Rencontres en milieu scolaire