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Les écrivains / adhérents

Pascal Mora

Poésie
photo Pascal Mora

Pascal Mora est formateur dans un centre compagnonnique. Il a un master en sciences de l’éducation et de la formation. Il est diplômé du Conservatoire national des arts et métiers en ingénierie de la formation.
Il est aussi poète. Il participe à des lectures poétiques, en France et à l’étranger. Il a participé à des rencontres : en Argentine, en Espagne et au Mexique où il a lu ses poèmes en espagnol, après traduction. Il a dernièrement présenté des ouvrages d’auteures argentines à la maison de l’Argentine à Paris. Il pilote un site web : Voyages dans la clairière www.clairiere.net/. Ce site accueille plusieurs poètes avec leurs textes et leurs photos.
Les liens entre la poésie et les autres formes artistiques lui sont essentiels. Pascal Mora s’intéresse à l’image donc aux poésimages, poèmes en surimpression sur des photos. L’expression poétique par la vidéo est l’un de ses projets.
Depuis février 2016, il est à l’origine d’un Café-poésie dans la ville de Meaux, où il réside. C’est un espace de rencontre et partage mensuel pour les poètes de Meaux et d’ailleurs. La nature et les villes font partie de son univers poétique. Il cherche une forme poétique multidimensionnelle qui exprime les chemins individuels ou collectifs, les sensations intérieures ou cosmiques, les voix humaines ou celles du monde.

http://www.clairiere.net/
Bibliographie

Publications en revues francophones depuis 2005 (papier)
Arpa, Comme en poésie, les Cahiers du sens, Interventions à haute voix, Mange-monde, Multiples, Verso…

Publications en revues hispanophones depuis 2014 (papier et en ligne) los Escribas, Poesía esencial, Página de Juan López Carrillo, Otro Paramo

Ouvrages publiés
– Feuilles du chemin (Encres Vives, 2009)
– Etoile nomade (L’Harmattan 2011)
– Paroles des forêts (Unicité 2015)

Extraits

L’arbre se raconte.
Je l’écoute en passant la main sur ses âges
Et présages d’écorce
En promenant les doigts sur les nœuds du bois,
Le relief de ses péripéties.
En lisière, talisman dont j’élucide et conjure les firmaments
Pèlerin de vie à chaque pas
Chemine dans le présent qui devient.
Lorsqu'il ceint son épée d'azur,
L'hiver scelle sur toute vie et non-vie
Un verset de lumière gracile inclinant certains rayons d'or
Sur les degrés de l'air qui bleuissent les teintes du froid.
(….)
Les chênes guetteurs des abîmes
Habitent le haut monde souterrain.
Je les observe,
Amers des champs sous leur dôme de nuages
Ils froissent les étoffes du vertige.
(…)
Des vergers de bêtes étincelantes les encerclent,
Partagent avec le vagabond,
Ces lacs profonds comme les forêts d’antan,
Et mugissent dans les prés qui vont s'effaçant
En fumée de soie humide.
Les chênes des forêts ?
Danseurs de l'ombre géante qui marche
Sur les chemins précieux
Lorsque chante une pluie de clarté battante,
Et que l'eau des jardins d'en haut leur coule sur la tête.

Extrait de « Paroles des forêts » Chênes (Editions Unicité 2015)

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Je suis l’homme debout.
Nous formons cohorte avec une face, un museau pointu
Et un masque
Nous allons à la croisée des chemins
Où le regard des bêtes et plantes nous donne présence,
Le renard nous suit depuis la route
L’épervier nous épie depuis l’apogée de son vol parfait
Presque immobile comme sorti de l’espace-temps.
Un lézard sommeille sur mon front, j’hésite à le saisir
Il tombe en fragments d’arc-en-ciel sur un sentier
De nulle part,
Franchit le bruit fleuve du monde pour s’unir à la musique des éléments,
Et la pluie ensoleillée ponte deux lignes de crêtes jumelles.
La vie me parle comme une femme forêt suave,
J’écoute la caresse des branches au fond des bois
A l’atelier de mon enfance si présente
J’entends les mots s’ouvrir
Et jouer ce menuet si subtil qui met le cœur en joie.
L’arcane amour délivre le message des contraires
Qui s’unissent,
Par le songe et le souffle du symbole j’adhère à l’immensité
Je connais les lieux, tutoie les éléments,
La famille des âmes humaines coule en moi
De tout mon être j’embrasse leur trésor vital.

Extrait de « Paroles des forêts » Voyages dans le grand temps (Editions Unicité 2015)

Ma bibliothèque

Dao de Jing, Lao Zi. Traduit par Zhou Jing. Editions You Feng , 2009.
Shobogenzo, la vraie Loi, Trésor de l’œil, Dogen. Traduit par Yoko Orimo. Editions Sully, 2003.
Anthologie des troubadours, édition bilingue français / occitan établie par Pierre Bec. Collection 10 18 dirigée par Christian Bourgois, 1979.
Nierika, chants de vision et de contre-montagne, Serge Pey. Editions Le temps des cerises, 2007.
L’enterrement à Sabres, Bernard Manciet. Edition bilingue français/ gascon. Nrf poésie Gallimard, 2010
Les villes tentaculaires, Emile Verhaeren. La bibliothèque Gallimard, Paris 2006.
La trace silencieuse, Irène Duboeuf. Voix d’encre, 2010.
Œuvres poétiques complètes, Saint John Perse. Bibliothèque de la Pléiade, NRF Gallimard, 1972.
These are my rivers , Lawrence Ferlinghetti, a new directions paperbook, New York 1993.
Marcas de agua, Héctor Berenguer. La Cachimba editora, Rosario.
Entre la nada y el asombro, Héctor Berenguer. Poesia Press Scripta Editora, Rosario 2007.
Testigo infiel, Alfredo Luna. Ediciones En Danza, Buenos Aires 2015.
Hymnes et discours sacrés, Orphée. Edition bilingue français grec établie par Jacques Lacarrière, Imprimerie nationale, 1995.
La rose et autres poèmes, William Butler Yeats. Edition bilingue français anglais établie par Jean Briat, Points Seuil, 1998.
L’image-mouvement, Gilles Deleuze. Les éditions de Minuit, 1983.
Les secrets de l’image vidéo, Philippe Bellaïche. Editions Eyrolles, 2013.
Mon guide du tournage-montage, Jean-Charles Fouché. Editions Cifap/ Baie des anges, 2014.

Lieu de vie

Île-de-France, 77 - Seine-et-Marne