Bibliographie

Essais
– La naissance de la biologie dans les civilisations de l’Antiquité, Editions Vuibert/Adapt, Paris, 2007.
– Avicenne, Averroès. Médecine et biologie dans la civilisation de l’Islam, Vuibert, Paris, 2004.
– Descartes, de la science universelle à la biologie, Vuibert, Paris, 2005.
– La biologie au siècle des Lumières, Vuibert, Paris, 2006.
– Les fondements de la biologie. Le XIXe siècle de Darwin, Pasteur et Claude Bernard, Vuibert, Paris, 2002.
– La biologie du XXe siècle, les grandes avancées de Pasteur aux neurosciences, Vuibert, Paris, 2001.

Extraits

Extrait de La naissance de la biologie dans les civilisations de l’Antiquité :
« Les philosophes grecs, dans leur effort de construction de la science, se sont concentrés sur les concepts de « nature » et « d’éléments », concepts repris par la science moderne. Le concept de « nature » leur permettait de tracer les limites de leur zone de compétence, et leur facilitait la tâche de se débarrasser des mythes et des traditions magiques. Le concept « d’éléments » leur permettait d’analyser --- de décomposer par la raison --- les objets et les êtres présents dans l’univers. En second lieu, la situation sociale des philosophes grecs était telle qu’ils recherchaient avant tout la gloire dans l’espace public de la cité, ce qui les obligeait à argumenter durement contre les thèses de leurs contradicteurs. Ils ne pouvaient compter en aucun cas sur le pouvoir politique (fût-ce celui d’un tyran) pour imposer leurs vues. Ce qui importait plus que tout, c’était la logique de leurs démonstrations…
« Les sages chinois procédèrent de tout autre façon. Leurs concepts majeurs furent le tao, le qi, le yin et le yang accompagnés des cinq phases. Tout au long de l’Antiquité, les sages chinois n’eurent de cesse de redéfinir ces concepts issus des mythes pour produire de nouvelles conceptions du monde intégrant les données irrationnelles de la tradition chinoise. Ces sages aussi devaient convaincre : mais leur seul interlocuteur était le prince ou l’empereur, parce que leur situation sociale les mettait entièrement au service du pouvoir politique. »

Extrait de Les fondements de la biologie. Le XIXe siècle de Darwin, Pasteur et Claude Bernard :
« Pasteur, avec sa « théorie des germes », prit le contre-pied des idées dominantes sur les fermentations, au début du XIXe siècle. Aux décompositions chimiques de Liebig, il opposa des réactions de synthèse de nouveaux corps (optiquement actifs) . Aux ferments catalytiques de Berzelius, aux ferments de décomposition de Liebig, il opposa les cellules vivantes des levures, celles déjà vues par Cagniard de la Tour et Schwann, mais de plus très actives métaboliquement, synthétisant les nouveaux composés asymétriques apparaissant dans toute fermentation. A l’antagonisme de la fermentation et de la vie, proposé par Chaptal, il opposa la nécessité de la présence de « germes vivants » pour mener à bien les fermentations. Et toutes ces affirmations de Pasteur furent étayées par des expériences très démonstratives… Cependant ces propositions « vitalistes » n’entraînèrent pas la conviction totale des scientifiques tentés par le positivisme philosophique ; ce fut le cas en particulier de Claude Bernard. »

Lieu de vie

Île-de-France, 75 - Paris

Types d'interventions

• Rencontres et lectures publiques
• Rencontres en milieu universitaire
• Rencontres en milieu scolaire