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Les écrivains / adhérents

Eloïse Lièvre

Roman / Essais / Jeunesse
photo Eloïse Lièvre

Eloïse Lièvre n’est pas un pseudonyme.
Elle est née le 10 janvier 1974 à Agen.
Elle déteste les courants d’air et l’injustice.
Elle a deux enfants.
Eloïse Lièvre est normalienne agrégée.
Elle n’écoute presque jamais de musique.
Eloïse Lièvre mesure un mètre cinquante huit et doit perdre trois kilos.
Elle a une collection de gadgets japonais.
Elle aime La Vie de Marianne, Le Ravissement de Lol V. Stein et Martine fait du théâtre.
Eloïse Lièvre habite près d’un grand cimetière.
Elle tient mal son stylo.
Elle porte Coco Mademoiselle.
Eloïse Lièvre souvent rêvasse.

http://www.eloiselievre.fr
Bibliographie

Romans
– Les Gens heureux n'ont pas d'histoire, éditions JC Lattès, 2016.
– La Biche ne se montre pas au chasseur, D’Un Noir Si Bleu, 2012.

Jeunesse
– Le Chevalier sans ouvre-boîte, Livret-carte-postale, D’Un Noir si Bleu, 2013.
– Soupolé, dans Bonbek, volume 3, 2011.
– Il y a un monde dans ton frigo, Bonbek, volume 2, 2011.
– La véritable histoire du Petit Pois de la Princesse au petit pois, Bonbek, volume 1, 2010.

Sur la peinture
– Caroline Lejeune, Grris, entretien avec Eloïse Lièvre, éditions Virginie Boissière, 2008.
– Michel Castaignet, Projections passes, textes de Maylis de Kerangal, Eloïse Lièvre, Marie de Ramefort, Marc Molk, éditions du Lapin-Lièvre, 2007.
– Collectif, L’Art dégénéré, ADante/ C.A.A.C., 1997.

Extraits

La Biche ne se montre pas au chasseur, p. 93 :
“Dans les squares, je me pose sur les bancs des femmes sans enfants ni ventre, bien que ces premières, il soit très difficile de les reconnaître, puisqu’elles n’arborent pas de caractères réellement distinctifs, pas même un air un peu plus triste ou un peu plus fatigué que les autres, de cette fatigue féminine et coite qui n’est pas le délicieux et fier et bavard harassement du dévouement maternel, et parfois, même, il arrive que, contre toute attente, un petit garçon ou une petite fille ensablé courre vers le banc en criant « maman » et qu’elle, notre voisine insoupçonnable, puisqu’il ne s’agit pas de nous, devienne la mère avérée qu’improbable elle était l’instant d’avant.
Nous replongeons alors notre regard dans le livre que nous tenons sur nos genoux, incliné cependant en un angle qui, à y bien prêter attention, ne permet pas réellement la lecture, mais propice à la rêverie, à la méditation, à la divagation, à notre rassurant délire, qui ne nous empêche pas pourtant de ressentir le pincement un peu écœurant en guet-apens en dessous et à l’intérieur de la poitrine, à la surprise de cette lâcheté, de cette traîtrise. Nous nous rattrapons alors in extremis des yeux aux lignes patientes de la page sur laquelle notre main repose, changeons de position pour cacher le mouvement que nous avons mis toute notre force à retenir, et réussissons à donner le change.”

Lieu de vie

Île-de-France, 75 - Paris

Types d'interventions
  • Ateliers d'écriture en milieu scolaire
  • Rencontres et lectures publiques
  • Ateliers d'écriture en milieu universitaire
  • Rencontres en milieu universitaire
  • Ateliers / rencontres autres publics
  • Résidences
  • Rencontres en milieu scolaire