Valérie Rivoallon est née le 25 avril 1964 à Vesoul. Taquinée par l'écriture et le cinéma, elle compose en dilettante de premiers poèmes à l'âge de dix ans.
Une scolarité ponctuée de coups de coeur pour Jacques Prévert et Boris Vian la mène vers une licence de fiction cinématographique à l'université Paris VIII.
En 1988, elle crée avec deux amis, Marc Sarrasin et Laurent de la Forest Divonne le fanzine Mister Magoo. Cette expérience marquera son entrée dans le monde de la presse où elle exercera pendant plus de 10 ans pour des revues aussi variées que Bref, le magazine du court métrage ou Enfant d'abord, le magazine des professionnels de l'enfance en passant par Astrapi ou Animation World Magazine (USA) sans oublier son escale sur les ondes de Radio Libertaire pour laquelle elle créera l'émission mensuelle en direct Bulles de rêves.
Pendant cette période, elle participe à deux ouvrages collectifs Parcours cinématographique en Ile-de-France et Le dictionnaire du jeune cinéma français avant de s'orienter vers la programmation de films.
En 1998, elle découvre le haïku au travers d'un court-métrage du réalisateur belge Eric Ledune. En septembre 2009, elle s'inscrit à un atelier d'écriture international qui donne naissance au recueil Haïku ma ville. Depuis, elle participe régulièrement au kukaï (1) de Paris ainsi qu'à quelques parutions de recueils collectifs tels que La lune dans les cheveux, éditions L'iroli au printemps 2010 ou la Valise entr'ouverte parue aux éditions Unicité en décembre 2010. Les revues Gong (coup de coeur du jury n°33 et 34), Haïku Canada Review et Casse-pieds (Québec) ont également publié quelques-uns de ses haïkus. En décembre 2011, elle a réalisé à Casa Poblano, café culturel de Montreuil (93) sa première exposition de haïshas (photo-haïku), Sl'haïku, en duo avec Patrick Fetu.

Sa dernière parution date de mai 2013, il s'agit de son premier recueil personnel J'Haïkuse.
En octobre 2010, elle a reçu le prix de Madame haïku 2010 au Festival de l'Association Française de haïku à Lyon.

(1) Durant un kukaï, des haïjins s'assemblent pour partager leurs écrits inédits de façon anonyme, ils choisissent ceux qu'ils préfèrent et les commentent