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Les écrivains / adhérents

Séverine Danflous

Roman / Essais
photo Séverine Danflous

Après des études de Lettres à Bordeaux puis à Paris IV Sorbonne, Séverine Danflous devient professeur en 2003. Diplômée d'un Master 2 de recherches en littérature comparée dirigé par Jean-Yves Masson, elle publie son premier essai, intitulé Ecrire la faim : Franz Kafka, Primo Levi, Paul Auster (L'Harmattan), en 2015. Suit un second, en 2017, dans la collection Duetto (éditions Nouvelles lectures) à propos de Franz Kafka, son auteur de prédilection. Elle contribue à quelques revues. Ainsi dans Babel heureuse (Gwen Català Editeur, automne 2017), son article interroge les notions de roman européen et d'intertextualité en convoquant les œuvres foisonnantes de Jorge Luis Borges et Franz Kafka. Elle poursuit, d'autre part, un cursus de cinéma, parallèlement à sa formation littéraire. Critique de cinéma, elle écrit pour La Septième Obsession et Transfuge, participe à des journées d'étude universitaires notamment à propos des enjeux de l'écriture à l'ère du tout écran. En 2018, elle publie son premier roman, Brune platine (Marest Editeur) qui raconte une histoire de navigation amoureuse sur des écrans numériques, de toile virtuelle et de création artistique. Une forme d'odyssée postmoderne.

Thèmes : Littérature, Psychanalyse, Anthropologie, Faim, Cinéma, Numérique, Fantôme, Reflets, Ecran, Correspondances, Désir, Corps, Virtuel, Souffrance, Image...

Bibliographie

– S'abandonner, Marest, 2021, (Roman)
– Tennessee Williams, l'écran sauvage, Marest, 2020 (Essai)
– Brune platine, Marest Editeur, 2018
– Duetto Franz Kafka, Nouvelles lectures, 2017
– Ecrire la faim : Franz Kafka, Primo Levi, Paul Auster, L'Harmattan, 2015

Extraits

« Sur les touches d’un écran tactile puis le clavier de l’ordinateur, les doigts caressent, s’imprègnent d’un rythme, d’une fièvre diffuse, d’une parole atone. Dès qu’elle pénètre chez elle, Pierre allongé dans le lit conjugal, Camille rallume son portable et en effleure les touches, envoyant encore et encore des messages fébriles. Paul fait de même, pour regretter parfois ces réponses arrachées au quotidien, cette attraction vide. À travers l’écran, ils sont plus proches que jamais. La chair passée dans l’ordre des mots. Des mots qui disent l’évanouissement du monde alentour, comme si au-delà de l’écran plus rien ne devait exister. Et l’écran maintient les corps à bonne distance. »
Brune platine, Marest Editeur, 2018.

Lieu de vie

Île-de-France, 75 - Paris