Bibliographie

– Le collier de mer. J'aime Lire, Bayard, 2005 (jeunesse)
– La mort du Petit Poucet. Polarchive. Baleine 2002 (policier)
– Le trouble des eaux. Julliard, 1995 (roman). Sélection Goncourt du premier roman 1995. Prix Emmanuel Roblès. Sélection festival de Chambéry du premier roman.
– Las Ramas Salvajes de la Ternura. Uca Editores? 1994 San Salvador
– Cremada, Mare Nostrum, 1994 (nouvelles)
– Tu hurlais encore, Atelier Julliard, 1992 (nouvelles)
Sélection du prix Maupassant 1992. Sélection Goncourt de la Nouvelle 1992.
–Nicaragua libre. (grand reportage). Photos de Jacques Marie, ed. Messidor, 1985

En collectif
- CLIN D 'OEIL A LA NOUVELLE. COLLECTIF. NOUVELLES. ALFIL/ CLIN D'OEIL CIE / MAISON DES ECRIVAINS. 1996
- SOUS LA COUVERTURE QUELQUES FAITS D' HIVER. COLLECTIF. NOUVELLES. DAL/ BIOTEM EDITIONS. 1997.
- CLIN D 'OEIL A LA NOUVELLE. COLLECTIF. NOUVELLES. ALFIL/ CLIN D'OEIL CIE/ MAISON DES ECRIVAINS. 1997
- CONFIDENCES . COLLECTIF. NOUVELLES. LE CASTOR CASTRAL/ CLIN D OEIL CIE: MAISON DES ECRIVAINS. 1999.

- Nouvelles publiées dans "Côté Femme", "Rebondir" , Pif, Clara, L'Humanité.

– Ateliers d'écriture en milieu scolaire avec Clin d'oeil Compagnie, à Noisy-Le-Sec (salon du livre de Montreuil) aux 4 000 de La Courneuve, (bibliothèque de la ville-Clara Magazine).
– Lecture théâtralisée "(((l'eau))) en nouvelles", extrait : "Le cinquante et unième" avec la compagnie Clin d'Oeil de Saint Jean De Braye, 2011 :
cietheatrecabines.free.fr/video_l_eau_en_nouvelles.html

Extraits

– Le trouble des eaux. Julliard, 1995 (roman). Sélection Goncourt du premier roman 1995. Prix Emmanuel Roblès. Sélection festival de Chambéry du premier roman.

C'est à Loli que je veux donner tort. Celle qui affirmait que rien ne servait à rien, que personne n'aimait personne, que nous étions nées, filles de vaincues, déjà vaincues.
Elle savait avant moi que nous allions vivre une époque de courage inutile, qu'il faudrait accepter de mourir pour rien. Pour un homme quand il en existait quelques milliards, pour un exploit. Je ne peux pas partager son désespoir, ce renoncement des somnifères. J'ai appris avec elle à sauter de très haut, à triompher du vide. j'y ai gagné la liberté de dire non. J'ai cet orgueil de vouloir que la vie ressemble à un défi. Si c'est la mort qui se présente, je serai prête à l'affronter. Les fantômes de l'armée de l'Ebre me donneront la main.

– Tu hurlais encore, Atelier Julliard, 1992 (nouvelles)
Sélection du prix Maupassant 1992. Sélection Goncourt de la Nouvelle 1992.

La guérilla n'a pas le temps de s'attendrir. Il y a le froid, la faim, les jours et les nuits de marche. Il y a les mines et les bombardements t les pièges ennemis. la guérilla ne se prête pas aux confidences , mais Fouga était toujours là.
Il connaissait les pensées douloureuses qui s'agitaient dans nos têtes et empêchaient le sommeil. on pouvait devant lui pleurer sans honte la mort d'un ami, se demander pourquoi,i, à l'aube du dernier départ , l'aimée ne s'était même pas levés pour dire au revoir.
Même notre commandant, le plus endurci d'entre nous par la maladie et ces années de guerre, parlait à Fouga. un petit âne qui écoutait, un petit âne à caresser et toute la tendresse du monde nous était rendue.
Il nous accompagna pendant cinq ans.
Un matin la vie s'arrêta dans le campement. Nul besoin de rappeler la consigne de silence, règle d'or du maquis. pas une mouche ne volait.
Les Fouga Magister étaient venus à l'aube. Notre Fouga n'avait pas fui assez vite.
Toute la peine me revient quand je revois cette image: notre commandant , assis sur son hamac, qui se balançait sans arrêt en nous tournant le dos.

Lieu de vie

Île-de-France, 93 - Seine-Saint-Denis

Types d'interventions

• Ateliers d'écriture en milieu scolaire
• Rencontres et lectures publiques
• Ateliers / rencontres autres publics
• Résidences
• Rencontres en milieu scolaire