Bibliographie

POÉSIE :
- ÉDITIONS ALIDADES
FEUE LA MAISON SOURCE suivi de BLESSE BLANC LE SILENCE, novembre 2020
PAN DE MURAILLE, août 2011

NOUVELLES :
- ÉDITIONS BLEU AUTOUR
AFFLOU. LE JEUNE APPELÉ, 1961 et MOUTON (in Leïla Sebbar (éd), MES ALGÉRIES AUTOUR DE MA CHAMBRE, ABÉCÉDAIRE COLLECTIF, 2008, p18 et p134)

- ENCRE VAGABONDES (Revue)
CHUUT, nouvelle, no 24, septembre 2001, p 40

- ALGERIE/LITTERATURE/ACTION (Revue)
ENCORE UNE HISTOIRE DE RIVE, nouvelle, no 45/46, novembre 2000

BOURSES D’ECRITURES ET RESIDENCE D’ECRITURE :
- De septembre à décembre 2019, Adeline Olivier est dramaturge et autrice en résidence au Théâtre des Quartiers d’Ivry. Elle initie des rencontres et un groupe de travail (avec la participation, de juges des enfants, de psychologues, d'éducateurs, d'écrivains : Noémi Lefebvre, Leïla Sebbar, d'artistes et de techniciens du théâtre, de citoyens intéressés par la problématique) autour de l’écriture de son roman SILENCES ENFANCES, en cours d’écriture, dont elle donnera une première lecture-peformance en août 2021, au colloque de Cerisy, autour de l'oeuvre de Leïla Sebbar. SILENCES ENFANCES trouve en effet, en partie, son origine dans les essais : ON TUE LES PETITES FILLES, LE PÉDOPHILE ET LA MAMAN (1978/1980), essais autour desquels elle est invitée à intervenir.
- En 2011-2012, elle est autrice en résidence au Studio-Théâtre de Vitry, direction Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma, dans le cadre du dispositif de bourse d’écrivain du conseil régional d’Ile de France. Elle y a travaillé jusque fin 2016. Elle a participé, au côté de Stéphanie Béghain qui en était responsable, au Comité des lecteurs (lectrice de textes qui arrivaient au théâtre, rencontres d’auteurs, animation de lectures collectives de textes avec un groupe d’amateurs). Elle a aussi donné et donne toujours, des ateliers d’écriture et de jeu, avec des adultes comme avec des enfants. Deux de ses pièces y ont été jouées. Elle y a terminé son premier recueil de poèmes.
- En 2010, elle reçoit avec Extime compagnie, une bourse d’écriture du ministère de la culture pour le projet OK, NOUS Y SOMMES, à partir des écrits de Simone Weil sur le monde ouvrier.

THEATRE/PERFORMANCES :
PIÈCES/TEXTES MIS(E)S EN SCÈNE, NON PUBLIÉ(E)S :
- SILENCE, mise en scène de Gildas Milin, mai 2012, Studio-Théâtre de Vitry-sur-seine, direction Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma
- OK, NOUS Y SOMMES, mise en scène de Jean-Pierre Baro, 2011, Studio-Théâtre de Vitry-sur-seine, direction Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma
AOIB, AUTO-ÉDITION ET PERFORMANCES :
Avec Ivan Basso, (photographe, musicien, monteur d'exposition notamment au palais de Tokyo), Adeline Olivier collabore autour d’un projet de micro-édition (AOIB) qui donne lieu à la création de partitions textuelles, photographiques et sonores, qui accompagnent les lectures-performances, données en public depuis 2012. Ainsi donc :
- LECTURE 1 (Adaptation pour deux interprètes de la pièce Ok, nous y sommes, Bourse du travail de Bordeaux, 2012)
- LECTURE 2 (Recréation de la pièce Ok, nous y sommes, Festival 360, 2012)
- QUELQUES DÉTAILS (Lecture-performance, Théâtre de l'échangeur, 2013)
- ALBUM POUR UNE LECTURE (Lecture-performance, La Générale en Manufacture, 2015)
- ÉCLATS (Lecture-performance, Festival ICE, 2016)
- AUTOPORTRAIT À LA PROTECTION DE L’ENFANCE (Lecture-performance, Festival ICE, Août 2020)

ARTICLES :
- Dans le n°12 d’OUTRESCÈNE (revue du théâtre de La colline), Marie-Christine Soma présente son écriture de théâtre (p58/59) et Cécile Coustillac parle d’Ok, nous y sommes (p123/124).
- La postface du recueil PAN DE MURAILLE est écrite par le poète et traducteur Jacques Ancet.

LIENS INTERNET :
- www.alidades.fr/olivier.html
- https://www.theatre-contemporain.net/spectacles/
- archives.studiotheatre.fr/capturer-le-silence/
- archives.studiotheatre.fr/de-la-page-blanche-au-plateau/
- https://www.studiotheatre.fr/ateliers/avec-les-scolaires/ecole-blaise-pascal
- https://www.facebook.com/events/saint-jean-du-doigt-salle-kasino/autoportrait-%C3%A0-la-protection-de-lenfance-%C3%A0-lavatar-%C3%A0-bellevue/329929588380303/

Extraits

FEUE LA MAISON SOURCE/BLESSE BLANC LE SILENCE, poésie :
Les eaux rentrent et creusent
En lui
Elles la nouent
Sa langue dans la gorge
Est présence plus forte
Que le soi dans l’être –
On ne sait pas ce qu’est cette langue

PAN DE MURAILLE, poésie :
Votre main sous mes côtes – s’agrippe
Pour qu’une parole
Résonne mais quelle parole
Perçante
Intérieure –
Je n’entends pas

OK, NOUS Y SOMMES, théâtre :
Extrait 1 :
Elle, à elle-même, tout en retirant quelques-unes de ses petites bandelettes sur ses mains – Lâcher la place. C’est quand on m’a expliqué dans quelles conditions je travaille que je l’ai lâchée la place de première de l’atelier, que j’ai commencé à regarder la machine, à regarder mes mains, à les soigner. Au fond, une fois que c’est fait, une fois qu’on a tenu le temps nécessaire au deuil de sa place, qu’on a résisté à courir tout de suite la retrouver, par réflexe, une fois ce temps passé, ce qui s’ouvre, c’est immense et c’est effrayant mais c’est, comme respirer, comme recevoir le vent dans ses cheveux, sur son front, trembler un peu d’avoir des mains pour soi tout à coup. Les mains peuvent retrouver vie. Apprendre à quitter.
Extrait 2 :
L’homme – Je me sentais commencer à quitter tout. Et ça a pris une allure, vertigineuse, la tête me tournait régulièrement et je partais, loin de mon corps, sans pouvoir rien faire de mes mains, dans l’inconscience de mes mains, plus du tout relié à mon corps. Sans avoir peur car cette « absence » quoi, m’emplissait, je ne sais de quoi, d’une sorte de vapeur, j’y étais bien, au départ. Franck a remarqué tout ça. Ses yeux ont noirci, je prenais du retard, il faisait le travail pour deux. Et moi, avant de devoir lui expliquer quoi que ce soit à Frank, je t’ai demandé si tu voulais que je t’emmène, où tu voudrais, si c’était possible, si ce qu’on avait patiemment économisé toutes ces années nous le permettait, et tu as dit oui, alors on s’est assis, on a ouvert le cahier des comptes et on a calculé tremblant, avec attention, retenant l’excitation, découvrant que ce pouvait être permis, qu’on allait se l’autoriser, partir.

SILENCE, théâtre :
Jeanne, Bel et Ben sont assis dans les herbes hautes. Bel lève la tête vers le ciel gris. Ce gris, terne, contraste avec le vert émeraude lumineux de l’eau de l’étang. On a le sentiment d’une barre de fer sur le ciel et d’une « ouverture » de l’eau.
Ben : Mais quand il a dit, tout à coup, avec sa voix enrouée qu’on avait plus entendue depuis des jours : « Pardon ?» et que ses yeux se sont mis à noircir, à percer, à revenir, purée, on était sauvé.
Bel : On a vu papa se redresser, comme se déplier, retrouver sa taille et son poids ; c’était bon.
Jeanne : C’est vrai qu’il avait rapetissé pendant ces mois de chômage, c’est vrai.
Ben : Il a retroussé ses manches sur ses bras, il a serré la main du nouveau directeur si fort qu’on a ri à le voir grimacer, tu te souviens Bel ?
Bel : Il est sorti de la maison, c’était le soir, il n’est pas rentré dîner, maman et moi on est resté au salon toute la nuit, à l’attendre.
Ben : Moi, je l’avais suivi.
Jeanne : Hein ?

Lieu de vie

Île-de-France, 75 - Paris

Types d'interventions

• Ateliers d'écriture en milieu scolaire
• Rencontres et lectures publiques
• Ateliers / rencontres autres publics