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Les écrivains / adhérents

Cécile Oumhani

Poésie / Roman / Nouvelle / Essais
photo Cécile Oumhani

Romancière et poétesse ayant commencé à publier en 1995, elle porte un nouveau regard sur le monde méditerranéen, un regard lumineux et tendre, imprégné d’une sensualité mélancolique qui attire aussitôt l’attention des critiques, l’admiration du public.

Passionnée d’écriture, héritière de la sensibilité de sa mère, l’artiste-peintre écossaise, Madeleine Vigné-Philip, Cécile Oumhani nous décrit, avec empathie et poésie, dans une langue à la fois charnelle et épurée, des personnages attachants de par leur force ou leur fragilité, aux prises avec les traditions ou la modernité. Elle nous entraine, dans des récits à l’architecture raffinée, dans l’univers intérieur de ces femmes ou ces hommes qui, issus de couples mixtes, se lancent à la recherche de leur enfance passée sous silence sur l’une ou l’autre rive de la Méditerranée...

https://cecileoumhani.wordpress.com/accueil/
Bibliographie

Poésies
1995 : A l’abside des hêtres, Centre Froissart, Paris
1996 : Loin de l’envol de la palombe, La Bartavelle
1997 : Vers Lisbonne, promenade déclive, Encres Vives
1998 : Des sentiers pour l’absence, Le Bruit des Autres
2003 : Chant d’herbe vive, poèmes, avec des dessins de Liliane-Eve Brendel, Voix d’Encre
2005 : Demeures de mots et de nuit, Voix d’Encre
Automne 2008 : Chant d'herbe vive et Demeures de mots et de nuit, traduction en russe par Elena Tounitskaïa, aux Editions Kommentarii à Moscou.
2008 : Au miroir de nos pas, Encres Vives
2009 : Jeune femme à la terrasse, prose poétique, bilingue anglais-français, livre d'artiste avec trois originaux de Julius Balthasar, Al Manar
2009 : Temps solaire, avec des peintures de Myoung-Nam Kim, Voix d'encre
2009 : Los instantes silenciosos, traduction espagnole de Rodolfo Hasler, Pen Press, Ediciones, New-York/Buenos Aires
2011 : Cités d'oiseaux, accompagné des monotypes de Luce Guilbaud, La Lune bleue
2013 : La nudité des pierres, Al Manar
2015 : Passeurs de rives, La tête à l'envers (2ème édition en 2017)
2018 : Marcher loin sous les nuages, éditions APIC, Alger

Obtention du Prix Naji Naaman 2012, Liban, (poésie)

Nouvelles
1995 : Fibules sur fond de pourpre, Le Bruit des Autres
2008 : La transe et autres nouvelles, Collection Bleu Orient, Éditions Jean-Pierre Huguet

Romans
1999 : Une odeur de henné, Paris-Méditerranée (Paris) et Alif (Tunis)
2001 : Les racines du mandarinier, Paris-Méditerranée
2003 : Un jardin à La Marsa, Paris-Méditerranée
2007 : Les racines du mandarinier, traduction en croate de Mihaela Vekaric, Éditions Lvejak à Zagreb (Croatie)
2007 : Plus loin que la nuit, Éditions de l’Aube
2008 : Le Café d'Yllka, éditions Elyzad (Prix littéraire auropéen de l'ADELF 2009)
2009 : Koreni Mandarine, traduction serbe des Racines du Mandarinier par Olivera Jezdimirović, Stylos Art, Novi Sad
2010 : Il caffe di Yllka, traduction italienne de Francesca Martino, Barbes Editore, Florence.
2011 : Plus loin que la nuit, collection poche, Chèvre-Feuille Etoilée
2012 : Une odeur de henné, collection poche, Elyzad, (Prix Grain de Sel 2012)
2012 : L’atelier des Strésor, Elyzad, (Mention spéciale du Prix franco-indien Gitanjali, Prix de la Bastide 2013)
2013 : Café d’Yllka, traduction grecque par Barbara Papastavrou, Koukkida, Athènes
2013 :Tunisie carnets d’incertitude, Elyzad
2016 : Tunisian Yankee, Elyzad
2017 : Prix Maghreb-Afrique Méditerranéenne de l'ADELF pour "Tunisian Yankee"
2017 : Tunisian Yankee, finaliste du Prix Joseph Kessel
2018 : parution d'une traduction allemande de "Tunisian Yankee" par Regina Keil-Sagawe chez Osburg Verlag

Essais
2004 : À fleur de mots : la passion de l’écriture, Chèvre-Feuille Étoilée

Collectif
2007 : À cinq mains, nouvelles, avec Emna Belhaj Yahya, Rajae Benchemsi, Maïssa Bey et Leïla Sebbar, Éditions Elyzad (Tunis).

Prix
Prix européen francophone Virgile 2014 décerné pour l’ensemble de son œuvre.

Extraits

Juin 1976

Les maisons de Carthage basculent. Englouties dans la brume neigeuse du hublot. Fauchées sous mes pieds. Silhouettes aimées, debout sur le quai lorsque le train s’ébranle. Ne rien perdre d’images en déroute. Serrer au fond de soi ce qui est déjà en train de se faire mémoire. Les terrasses, ce blanc marbré de sable. Celui d’ici, devenu là-bas. Les anciens Ports Puniques, Sidi Bou Saïd, La Marsa. Une terre à laquelle je suis arrachée sans retour. Me reste l’immensité de la mer, au-delà de la côte qui s’en va. Ainsi commence le temps de l’absence et des lettres. Envoyées par les êtres chers, elles exacerbent le manque. La vie continuée sur l’autre rive, sans qu’on y soit. Pour seul bagage, des mots tracés sur le papier.

Des années sans revenir…

Tunisie, carnets d’incertitude, Elyzad, 2013

Ma bibliothèque

J’aime Virginia Woolf, Stefan Zweig, Sandor Marai, Jean Giono, pour ne citer qu’eux...
Parmi les contemporains, j’aime Hubert Haddad, Charles Juliet, Salah Al Hamdani, Ananda Devi, Philippe Jaccottet et j’en oublie...

Lieu de vie

Île-de-France, 78 - Yvelines

Types d'interventions
  • Rencontres et lectures publiques
  • Ateliers d'écriture en milieu universitaire
  • Rencontres en milieu universitaire
  • Ateliers / rencontres autres publics
  • Résidences