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Les écrivains / adhérents

Chantal Dupuy-Dunier

Poésie
photo Chantal Dupuy-Dunier

Pour faire le portrait d’une poétesse :
Croquer d’abord le village où elle vit.
Il se nomme Encreux,
un lieu essentiel,
un lieu signifiant,
un lieu mythique,
pour la poétesse.
Dessiner ensuite l’homme qu’elle aime,
des livres et des oiseaux,
une maison pour écrire à deux.
Ne pas rendre le portrait trop transparent.
Peut-être se mettra-t-il à chanter.

Les thèmes centraux de ma poésie sont la vie et la mort, les questions existentielles qui leur sont attachées ; le temps, l’espace, leur relativité.
Le thème de l’eau, avec les Sorgues, sources résurgentes, est un fil rouge, une métaphore du langage poétique agissant sous la langue ordinaire.
« Tout fait signe », la moindre inscription, des initiales sur un mur, les traces des écritures passées…

Née le 28 novembre 1949 en Arles.
A exercé comme, psychologue dans un hôpital de Clermont-Ferrand.
Poète.
Membre de la Société des Gens de Lettres.
A animé pendant 11 ans un atelier d'écriture et de lecture poétiques à Clermont-Ferrand.
Intervient régulièrement dans les établissements scolaires.
Lectures de poésie.
A créé au sein du groupe "Arpa Role" différents spectacles concernant les poètes du "Grand Jeu" (René DAUMAL et Roger Gilbert-Lecomte), René-Guy Cadou, etc.
A obtenu pour 2002-2003 une Bourse de Création du Centre National du Livre.
A été invitée, en 2010, à la Fête Internationale du Livre de Saint-Louis du Sénégal et, en 2011, au premier Printemps des Poètes organisé dans l'Ile de Mayotte. En octobre 2012, a été aussi invitée au Salon du Livre de Beyrouth.

http://chantal.dupuy-dunier.fr
Bibliographie

Poésie
– La contrebandière des Sorgues (ou la mémoire de l'eau), Éd. La Bartavelle, 1992.
– Neuf fragments d'invisible (illustrations d'Odile Fix), Éd. La Bartavelle, 1993.
- L'Etang brisé, Éditions Albatroz/Le Manège du cochon seul, 1994.
– Clavicules des marges, Éd. La Bartavelle, 1996.
– Initiales (encres de Michèle Dadolle), Éd. Voix d'encre, 1999 (Prix Artaud 2000 ).
– Titre (ou coulisses des degrés), Éd. La Bartavelle, 1999.
– Sécantes de la paume (photos de Pierre Bastide), Éd. Albatroz/Manège du cochon seul, 2000.
– La Marche du milieu (encres de Michèle Dadolle), Éd. Voix d'encre, 2001.
– Et le vert dans la nuit (encres de Michèle Dadolle), ouvrage d'art, Éditions Artémis, 2003.
– Des ailes (encres de Michèle Dadolle), 2004, Éd. Voix d'encre.
– La parole redonnée au jardin, Éd. Encres Vives, 2006.
– Creusement de Cronce (encres de Michèle Dadolle), Éd. Voix d'encre, 2007
– Où qu'on va après ? " (illustrations d'Elena Ojog), Ed. L'Idée Bleue, collection Le Farfadet Bleu, 2008
– Éphéméride, Éd. Flammarion, janvier 2009
– Saorge, dans la cellule du poème, (gouaches de Michèle Darolle, préface de Bernard Noël), Ed. Voix d'Encre, 2009
– Et l'orchestre joue sur le pont qui s'incline..., La Porte, 2011
– Celle, Ed. de l'Arbre à paroles", 2012
– Il faut laisser la porte ouverte, éd. Henry, 2012
– Mille grues de papier, éd. Flammarion, mai 2013
– Des villes, parfois... éditions Henry, fin 2014
– Pluie et neige sur Cronce Miracle, éditions Les Lieux dits, collection 2 Rives. 11 encres de Michèle Dadolle, 2015

Littérature Jeunesse
– Un n’oiseau des z’oiseaux, Éd. Møtus, septembre 2008.

Auteur d'autres ouvrages d'art à tirage limité
– Ichinen (gravures de Clément Leca),
– Étang (gravure de Bernadette Planchenault),
– Lumière (exemplaire unique, peintures de Pierre Lafoucrière, calligraphies de Els Baekelandt, reliure de Carlos Sanchez-Alamo)
– Coupable guêpe, gravures de Bernadette Planchenault
– Vers verts, peintures d'Aaron Clarke.
– Rien..., peintures de Michèle Dadolle, Le Livre Pauvre de Daniel Leuwers.

Textes dans les revues
Regart, L'arbre à paroles, ARPA, Encres vagabondes, Phréatique, Rétro-viseur, Décharge, Les amis de Jean Sulivan, Midi, Lieux d'être, Voix d'encre, Contre-allées, Linéa, Hauteurs…

Extraits

Extrait d’ Où qu’on va après ? L’Idée bleue éditeur

Et les écrivains - c’est terrible un écrivain,
ça s’imagine qu’on n’oubliera jamais
ni son nom ni ses livres.
- Plein d’illusions, l’écrivain ! -
alors qu’au plus tard dans mille ans,
il n’y aura personne pour s’en souvenir !
Ils meurent aussi, les écrivains,
même les académiciens.
Regardez : Alphonse Daudet,
il a pas survécu à sa chèvre,
ni au loup,
ni aux puces.


Extraits d’Èphéméride, éditions Flammarion :
( 14 août )
L'homme découvrant le tonnerre,
la force des fièvres et la perte du sang,
le froid d'un corps au visage de cire,
est tombé à genoux
sur la terre boueuse
et a balbutié le tout premier poème.

( 15 août )
Les signifiés du feu apparurent à l'homme.
Les formules des fièvres et celles du sang
tissèrent un rituel ténu
entre l'effroi et lui.
Mais jamais ne s'anima
la cire au visage des défunts.
Alors, l'homme érigea,
entre la mort et lui,
le rempart sonore des mots.

Ma bibliothèque

Colette, Albert Camus, Charles Baudelaire, Yves Navarre, Roger Gilbert Lecomte et les poètes du "Grand Jeu", de très nombreux poètes contemporains.

Lieu de vie

Auvergne-Rhône-Alpes, 63 - Puy-de-Dôme

Types d'interventions
  • Rencontres et lectures publiques
  • Rencontres en milieu universitaire
  • Résidences
  • Rencontres en milieu scolaire