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Bibliographie

sur Colette Nys-Mazure
– Colette Nys-Mazure accordée au vivant, de Mathieu Gimenez, Editions Luce Wilquin, 2014
– Colette Nys-Mazure ou l'attention vive, sous la direction de Anne Prouteau, éditions Salvator, 2017

Poésie
– La vie à foison, Froissart, 1975 Prix Froissart.
– D'amour et de cendre, Froissart, 1977 Images d’Ingrid Dubois.
– Pénétrance, Unimuse, 1981 Prix Charles Plisnier.
– Désarroi, désaveu in Lieux tressoirs, Rougerie, 1981.
– On les dirait complices, Rougerie, 1989 en collaboration avec Françoise Lison-Leroy.
– Haute enfance Amay, L'Arbre à Paroles, collection le Buisson ardent, 1989 (en version courte) Amay, L'Arbre à Paroles, 1990 - Grand Prix de Poésie pour la Jeunesse - Ministère de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, Maison de Poésie, Paris.
– Singulières et plurielles Collection Parler bas Charlieu, La Bartavelle, 1992 Réédition Paris, Desclée de Brouwer, 2002, Collection « Littérature ouverte » Prix 2002 des écrivains chrétiens.
– Arpents sauvages, Rougerie, 1993.
– La nuit résolue, Rougerie, 1995.
– La Criée d'aube Amay, l'Arbre à Paroles, 1995 Anthologie.
– Lettres d'appel, Tétras Lyre, 1996 en collaboration avec Françoise Lison-Leroy. Réédition La porte.
– Le for intérieur, Chaillé-sous-les-Ormeaux, Le Dé bleu, 1996, Prix Max-Pol Fouchet de Poésie, deuxième édition 1999.
– Voix de l'entente, L'arbre à paroles, coll. Le buissons ardent 1996 en collaboration avec Pierre Dhainaut.
– L'eau des fêtes, La Bartavelle, 1997 en collaboration avec Françoise Lison-Leroy et François Emmanuel.
– Champs mêlés, éd. Luce Wilquin, 1998 en collaboration avec Françoise Lison-Leroy.
– Issue des lisières, l'Arbre à Paroles, 1998.
– Trois suites sans gravité, Rougerie, 1999, Prix de la Ville du Touquet-Paris-Plage Mortemart.
– D'ailes et d'eau, éd. Maisons de la culture de Tournai, 1998 catalogue de l'exposition Roger Dudant.
– Pas si sages, Amay, L'Arbre à parole, 1999 en collaboration avec Françoise Lison-Leroy.
– Palettes, L'Esperluète éditions, 1999.
– Seuils de Loire, Chaillié-sous-les-Ormeaux, Le Dé Bleu, 2003.
– Feux dans la nuit, Tournai, La Renaissance du livre, 2003, Anthologie 1969-2002 augmentée d’un inédit, Demeure nomade. Réédition en poche Espace Nord 2005.
– Contrechamp, Les Pierres, 2004 Réédition La Porte 2010.
– Et nous, par tous les temps, La Porte (2008) en collaboration avec Françoise Lison-Leroy.
– Piqués des vers, 300 coups de cœur de Verhaeren à Verheggen, Espace Nord n.300 Anthologie en collaboration avec Christian Libens, 2010.
– L'eau à la bouche, Poésie, Desclée de Brouwer, collection "Littérature ouverte", 2011.
– Battements d'elles, poésie, Desclée de Brouwer, collection "Littérature ouverte", 2014
– Prières pour tous les enfants, illustrées par Mizuho Fujisawa, éd. Salvator Famille
– En train d’écrire, en collaboration avec Françoise Lison-Leroy, photographies d’Iris Van Dorpe, Les Déjeuners sur l’herbe, 2015
– Les déserts fleurissent, La porte, 2016

Livres d'artistes
– Cinq sizains mobiles, estampes de Auck, Paris, La Hune Brenner, 2003 - En tous sens, 7 lithographies rehaussées sur papier de Chine de Auck, Paris,La Hune, Brenner, 2005.
– Elles en ligne Gravures de Manuela Pamelin Galerie Tumult, Tournai, 2003.
– Mémoires, poèmes de Colette Nys-Mazure, Photographies de Francis Jalain, livre d'artiste, 2006.
– Hors de soi, Cénacle de Douyeul, images de Véronique Poppe, 2012.
– De seuil en seuil, images de Jean-François Ramolino, Editions de la Lune bleue, 2014
– Contrechamp, images de Nelly Buret, Editions Entre 2, 2016
– Voies intérieures, poème au peintre Jean-Jacques Stenven, Editions KapqArt, 2016

Essais
– Suzanne Lilar, Labor, 1992, coll Un livre une œuvre.
– Célébration du quotidien, Collection Littérature ouverte, Paris, Desclée de Brouwer, 1997 Réédition 2007. Réédition en poche Embrasure, coll. Factuel, 2010.
– Les ombres et les jours, Alice éditions, coll. L’intégrale des entretiens d’Edmond Blattchen Noms de dieux, 1999.
– Célébration de la mère, Regards sur Marie, Albin Michel, 2000, coll. Célébrations, en collaboration avec Eliane Gondinet-Wallstein.
Réédition in Célébrations chrétiennes, Albin Michel, 2004, coll «Spiritualités ».
– Secrète présence, Paris, Desclée de Brouwer, 2001, Collection « Littérature ouverte » Réédition 2009.
– La chair du poème, Albin Michel, 2004.
– Tahar Ben Jelloun, le fou, le sage, écrivain public. La Renaissance du livre, 2004, coll. Paroles d’aube, Conférences des « Midis de la Poésie ».
– L'enfant neuf, Bayard, 2005.
– La liberté de l'amour, Entretien avec Christophe Henning, Desclée de Brouwer, 2005.
– Célébration de la lecture, La Renaissance du Livre, 2005, coll. Référence.
– L'âge de vivre, Desclée de Brouwer, 2007, coll. Littérature ouverte.
– A nous deux! Bayard, 2008.
– Pensionnaire de Saraceni, Le reniement de Saint Pierre, l'Espace du pardon Editions invenit, 2011.
– Félix Vallotton, Le Ballon, Le Soleil ni la mort, Editions Invenit, 2013
– Dieu au vif, Médiaspaul, collection "Grands Témoins", 2014
– La vie poétique, j’y crois, Bayard, 2015
– Cette obscure clarté, Salvator, 2015
– Quand tu aimes il faut partir sur Maternité de Modigliani, Invenit, 2016

Nouvelles
– Contes d'espérance, Collection Littérature ouverte, Paris, Desclée de Brouwer, 1998 Préface de Claude Goure, réédition Lethielleux, 2010 avec un CD.
– Battements d’elles, Paris, Desclée de Brouwer, 2000. Coll. Littérature ouverte, réédition 2014
– Sans y toucher, La Renaissance du Livre, 2004, réédition en poche Espace Nord 2008 Prix Maurice et Gisèle Gauchez-Philippot 2006.
– Tu n'es pas seul, Albin Michel, 2006.
– Courir sous l'averse, Desclée de Brouwer, 2009, coll. Littérature ouverte.
– Noël en ce monde, contes pour aujourd'hui, Lethielleux Desclée de Brouwer, 2009, avec un CD.
– L'envers et l'endroit précédé de Tapisserie angevine, éditions Cénomane, 2011.
– L'enlèvement, illustré par une photographe d'Alain Ceysens dans Suivez mon regard, Coups d'œil littéraires sur la Wallonie et son patrimoine sous la direction d'Armel Job et Christian Libens, Institut du Patrimoine Wallon, Namur, 2011 (p.292 à 297).
En 2002, la princesse Mathilde de Belgique lui remet au Palais des Académies de Bruxelles (Belgique) le Grand Prix du Centenaire de l'Association des Écrivains Belges de langue française pour sa nouvelle « Moi qui pâlis au nom de l'Alpha ».
Prix de la nouvelle romaine, Rome, 2005.
– Levée des sources, illustrations de Martine Cornet, Tu-Mult, 2013

Roman
– Perdre pied, Desclée de Brouwer, 2008, coll. « Littérature ouverte »
– Anna, Editions Weyrich, 2013.

Théâtre
– Tous locataires, Charlieu, La Bartavelle, 1993. (En collaboration avec Françoise Lison-Leroy). Créé le 27 avril 1993 à la Maison de la Culture de Tournai par le groupe L. Réédition Lansman 2002.
– Dix minutes pour écrire, Texte créé le 3 octobre 2002 au théâtre de L’L à Bruxelles dans le cadre du Festival Enfin seul, Lansman, 2002.

Jeunesse
– Enfance portative, Luce Wilquin, 1997, illustrations de Laurence Forbin. Réédition Esperluète Editions, Noville-sur-Mehaigne 2000. Illustration de Anne-Catherine Van Santen.
– Je n'ai jamais dit à personne, Esperluette édition, 2001. En collaboration avec Françoise Lison-Leroy, Illustration de Montse Gisbert.
– Flore et Florence, Mijade, 2002, en collaboration avec Françoise Lison-Leroy
– Depuis ce jour, collection "A l'abordage", Labor 2005.
Réédition Mijade, 2009. Illustrations de Estelle Meens.
– Conte à deux, illustration de Valérie Vercauteren, Tu-mult, 2009.
– Encore un quart d’heure, Esperluète, 2012, en collaboration avec Françoise Lison-Leroy. Illustration de Camille Chevrillon.
– Les Questions de Lucas, Mijade, 2012.
– Prières pour tous les enfants, illustrations de Mizuho Fujisawa, Salvator jeunesse, 2015
– Ma maison, c’est là où je vis. Illustrations d’Aurélia Higuet, CNCD, 2016

Prix Joachim du Bellay 2015 pour l’ensemble de son œuvre.

Extraits

« Pour la cérémonie de la lecture, j'aime le rituel : lampe bien orientée, coussins moelleux, feu douillet, présence tendre, silence et paix du coeur. Mais je peux tout aussi bien me contenter d'une paillasse et d'une lampe de poche qui ne troublera pas le sommeil de la chambrée. Adossée au mur de la gare tonitruante, la valise entre les pieds, ou chatouillée par les hautes herbes au bord de l'eau, je lis et le bruit des pages tournées, le bruissement de la langue délivrent la même ivresse.
Je lis, je me délie de tout ce qui entravait mon essor. Je lis. je me relie à tous ceux qui ont connu ce texte et à ceux qui le découvriront après moi, autant qu'à l'écrivain qui nous l'a confié. Je renoue avec mon moi le plus intime, celui de l'enfance, comme je pose les jalons de demain. Je nidifie et j'édifie.
Je lis. Je pallie les limites dérisoires de ma petite vie. Par auteurs, par héros interposés, j'expérimente mille formes d'existences, je me démultiplie. J'approfondis. Je comprends la folie d'un autre. Je pénètre dans des milieux qui me resteront toujours étrangers ou fermés. Rien ne m'est impossible. Je lis. Lire c'est délirer.
Je lis. Je relis les classiques, je les rafraîchis au contact de ma sensibilité actuelle. J'élis et j'abolis le temps aussi bien que l'espace : il n'est terre ni époque ni âge qui me soit inaccessible.
Je lis-j'écris. J'écris en marge des lignes mon propre livre. »
Célébration du quotidien, Desclée de Brouwer, coll.Littérature ouverte

Aimée-aimante
C'est une femme de soie sauvage. Poreuse sous les mains savamment tendres. Une femme de collines et de combes, de feuillages, de mousses. Une ligne sinueuse en volutes et voluptés. Sucs et salives, écartèlement vertigineux. Elle, disloquée, réunie. Une femme très loin, à héler, harponner. Très proche à pétrir, goûter, savourer. Une femme d'espace amoureux saturé de miel et d'ombres intimes, de fière approchée, de tressaillement secret. Rauque et luisante dans la rumeur du plaisir imminent. Tambour de la jubilation.

Sauvegardée
De l'aube elle garde un air de royauté. Si démunie soit-elle, elle porte trace d'anciennes richesses. Comme une cape l'immuniserait du mal, du gel. On l'aperçoit égarée dans une rue, une gare, un bureau ; on la voit pareille à toutes les femmes. Une fine poussière recouvre déjà son visage qui fut vif, brillant et malicieux ; un retard dans les gestes, la démarche, l'achemine, loin du fracas et de la fureur, vers la blessure toujours fraîche des tombes. De l’enfance elle détient un talisman.
Singulières et plurielles, Desclée de Brouwer, collection Littérature ouverte

Ma bibliothèque

Je lis les poètes des origines à nos jours avec une tendresse particulière pour Villon, Nerval, Apollinaire, Verlaine, Baudelaire, Rimbaud, Andrée Chedid, André Schmitz (poète belge vivant), Char, Reverdy, Philippe Jaccottet, mais aussi les étrangers tels Tranströmer, Erri De Luca...

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