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Les écrivains / adhérents

Derek Munn

Roman / Nouvelle
photo Derek Munn

Je suis né en Angleterre en 1956. J'ai eu des emplois nombreux et variés, en conservant toujours du temps pour lire et écrire. Je me suis installé en France en 1988 et j'ai enseigné l'anglais dans une école de langues à Paris pendant six ans. En 1994 j'ai déménagé dans le Sud-Ouest (Lot-et-Garonne) où, après de longues hésitations, j'ai commencé à écrire en français, publiant ma première nouvelle en 2005.

Thèmes
La vie, tout bêtement. Comment se l'approprier, comment l'assumer. L'ignorance, le rapport au réel, la relation à l'autre. Des silences, des espaces vides, des blancs de notre histoire.

Bibliographie

Oeuvres
– Mon cri de Tarzan, Laureli/Léo Scheer, 2012 (roman)
– Un paysage ordinaire, Christophe Lucquin Éditeur, 2014 (recueil de nouvelles)

En revues
– Un rêve de pierre, Rue Saint Ambroise n°15, 2005
– Le sac, Rue Saint Ambroise n°18, 2006
– Pendoncles, Rue Saint Ambroise n°19, 2007
– L'abonnement, Rue Saint Ambroise n°23, 2009
– J'ai envie que tu manges des olives, Borborygmes n°16, 2009
– Une fresque, Rue Saint Ambroise n°25, 2010
– Sois funambule, Borborygmes n°17, 2010
– Le baiser, Pr'Ose ! N°16, 2010
– La fleur qui marche, Rue Saint Ambroise n°28, 2011
– Mamanville, Dissonances n°20, 2011
– Carnet des antijours, Dissonances n°21, 2011
– Réglage, Les cahiers d'Adèle n°9, 2012
– Le stage, Rue Saint Ambroise n°30, 2012
– Un texte mal dans sa peau, Dissonances n°25, 2013
– Sans titre, Rue Saint Ambroise n°32, 2013

Extraits

« Tu n'as qu'à avoir l'air au courant. Ils auront vu ton film, certains, au moins, alors raconte-leur ce qu'ils ont vu, ça les rassurera. La moitié va le trouver prise de tête, donc pas la peine de parler prise de vue, prise de son. Dis-leur combien il a coûté, ça les intéresse toujours. Et comment tu l'as fait concrètement. Les problèmes techniques, les risques, la logistique. Les coulisses. Les gens adorent ça. Le côté authentique, le côté cinéma, des histoires vraies, du faux. Ils en raffolent. Et plus c'est faux, plus ils y croient. Ça fait plus réel. N'oublie pas, ce n'est pas ce qu'on vend que les gens achètent, et ce n'est pas ce qu'on leur montre qu'ils voient. »
'Mon cri de Tarzan', Laureli/Léo Scheer 2012

« Je ne sais pas pourquoi elle m’a donné ce sac-là. Elle sait que je ne l’aime pas. Elle dit toujours qu’il est léger, pratique, qu’il ne prend pas beaucoup de place quand il est vide. Moi je l’ai toujours détesté. Il fait cheap. Il y a le non d’une marque sportive écrit en gros.
Je ne sais pas d’où il sort.

On a plein de sacs.
Elle pleurait.
Moi j’avais pleuré avant.
Il y avait le soi-disant médecin.
Je les observais. J’étais tout petit dans un coin de notre salon. Le salon était énorme. Ils ne me voyaient pas.
Dans le taxi elle tenait ma main, mais je n’étais pas dans ma main. »
'Le sac', Rue Saint Ambroise n°18, 2006

Lieu de vie

Nouvelle-Aquitaine, 33 - Gironde

Types d'interventions
  • Ateliers d'écriture en milieu scolaire
  • Rencontres et lectures publiques
  • Rencontres en milieu universitaire
  • Résidences
  • Rencontres en milieu scolaire