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Les écrivains / adhérents

Guillaume Decourt

Poésie
photo Guillaume Decourt

Guillaume Decourt est né en 1985. Il a passé son enfance en Israël, en Allemagne et en Belgique ; son adolescence dans les monts du Forez ; puis séjourné longuement à Mayotte et en Nouvelle-Calédonie. Il partage aujourd’hui son temps entre Paris et Athènes. Il a publié une douzaine de livres de poésie. Ses poèmes ont été traduits dans plusieurs langues.
Il a reçu le prix Max-Jacob en 2024.

Bibliographie

La Termitière, (préface de Frédéric Musso), Polder 151/Gros Textes, 2011
Le Chef-d’œuvre sur la tempe, Le Coudrier, 2013
Un ciel soupape, Sac à Mots, 2013
Diplomatiques, Passage d’encres, 2014
À l’approche, Le Coudrier, 2015
Les Heures grecques, Lanskine, 2015
9 h 50 à l’Hôtel-Dieu, Passage d’encres, 2016
Le Cargo de Rébétika, Lanskine, 2017
Un gratte-ciel, des gratte-ciel, Lanskine, 2019
À 80 km de Monterey, Æthalides, 2021
Le Bonjour de Christopher Graham, Æthalidès, 2023
Lundi propre, La Table Ronde, 2023, prix Max-Jacob

À tirage limité :

Café Peran, Les Presses du vide, 2016
Chasse-pierres, OX 318, 2018

Correspondance :

Babillages (avec Olivier Apert), correspondance privée, Dr Decourtsberg-Dr Aperstein, Le Coudrier, 2019

Extraits

Habitude

Le pittoresque à rebours ne lui importait plus. Teint rigoureux ; torse brûle-pourpoint ; des yeux faits pour les trous de serrures il psalmodiait sur une escarpolette de fortune : « Le poème est un siphon à prière. » Nous nous aperçûmes qu’il avait le visage grave d’un homme en fête.

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Je porte de nom des poissons
qu'on pêche au filet

Για τον Γιώργο Λάλο


La monnaie de bronze nous y reviendrions gaiement
Si seulement si seulement

Le chant du ferrailleur

Avec la vendeuse de mouchoirs voûtée
Avec la goutte au nez

Le chant du ferrailleur
C’est le matin qu’on l’entend

Avec le sang la corde éraillée
Avec l’orgueil des bigaradiers

Le chant du ferrailleur
C’est le matin qu’on l’entend
A l’ombre des rides de l’olivaie

Avec la consolation le café
Avec l’icône le baiser

Le chant du ferrailleur
C’est le matin qu’on l’entend
A l’ombre des rides de l’olivaie
Le sperme noir du poulpe à bout de trident

Avec l’âne patte avant
Avec l’âne patte avant patte arrière liées

Le chant du ferrailleur
C’est le matin qu’on l’entend
A l’ombre des rides de l’olivaie
Le sperme noir du poulpe à bout de trident
La monnaie de bronze nous y reviendrions gaiement

Si seulement si seulement

Lieu de vie

Île-de-France, 75 - Paris

Types d'interventions
  • Rencontres et lectures publiques