Les écrivains / adhérents
Lysiane Rakotoson
PoésieNée le 28 février 1987 en banlieue parisienne, j’ai remporté en 2010 le Prix de la Vocation (Fondation Marcel Bleustein) pour mon recueil Une neige et des baisers exacts, édité chez Cheyne en décembre 2010. Professeur agrégée de Lettres Modernes, j’essaie aussi d’œuvrer à la découverte de la poésie.
Œuvre/orientations d’écriture
A la racine de mon écriture, il y a la sensation. Et le profond désir de l’approfondir, d’embrasser tout le réel. Trois penseurs m’ont particulièrement inspirée : Albert Camus, Clément Rosset et Michel Serres. Mes textes ont été nourris par des terres rugueuses, par les climats contrastés de la montagne ou des causses. Mon amour pour la marche, la pierre, et l’ascension nourrissent ma poésie. J’y trouve l’exaltation du dépassement. J’essaie d’approcher lucidement la terre et les roches dans le poème. Une question fondamentale m’accompagne lorsque j’écris : comment écrire de telle sorte qu’il se produise une chose tout à fait rare qui s’appelle le poème et qui soit à la fois de la pensée et du corps, de la parole et du geste ?
Bibliographie
– Une neige et des baisers exacts, Cheyne, 2010 - Sélectionné pour le prix de poésie des collégiens en Val de Marne.
– Poème "Envols d'oiseaux...", publié dans la revue de la Société des Poètes Français, l'AGORA, n° 56, juillet-septembre 2011
– Deux poèmes inédits : "Point d'observation" et "Cartographie", pour l'anthologie "Poètes sans frontières/Voir comprendre le monde", 2011
– Un poème sans titre inédit pour l'anthologie Terre de Femme, Angèle Paoli, 2011
– Entretien avec Marie-Claire Bancquart, dans un ouvrage collectif : Mélanges, hommage à Pierre Albert Birot, Champion, Paris, 2012.
Articles
revue en ligne Sympoesieum "Marina Tsvétaïéva, à contre morale" (avril 2010)
revue en ligne Sympoesieum "Marina Tsvétaïéva, poétesse impétueuse" (mars 2010)
Revue des Ressources (en ligne) "Les figures du poète dans l'œuvre de Lorand Gaspar" (juin 2010)
Extraits
Extraits tirés de Une neige et des baisers exacts.
Le matin a remué d’un coup sa volière de silence
et de lumière.
Je porte cette bure jusqu’à ce que le poème
creuse un passage dans ta chair.
(p. 11)
Envols d’oiseaux –
Autant de tintements que de solitudes :
Voix mêlées chacune à part soi.
Ablutions dans la récolte
Des premières heures !
- Rien de frémit sous le chant des martinets –
D’un vol aigu,
Ils labourent les sillons blancs du ciel,
Fêtent l’espace
Tandis que nous l’apprenons.
(p. 21)
Tes mains.
Je rêve de ces couteaux plus hauts que l’été
Et de leur répétition.
(p. 47)
Lieu de vie
Île-de-France, 92 - Hauts-de-Seine
Types d'interventions
- Ateliers d'écriture en milieu scolaire
- Rencontres et lectures publiques
- Ateliers d'écriture en milieu universitaire
- Rencontres en milieu universitaire
- Ateliers / rencontres autres publics
- Résidences
- Rencontres en milieu scolaire