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Les écrivains / adhérents

Martin Page

Roman / Jeunesse / Récits
photo Martin Page

Martin Page est né en 1975. Il a passé sa jeunesse en banlieue sud ; a vécu à Paris et vient de s'installer en Maine et Loire.
Il se présente également sous le nom de Pit Agarmen.

Ses livres sont traduits dans une quinzaine de langues.

http://www.martin-page.fr
Bibliographie

Romans
– Comment je suis devenu stupide, Le Dilettante, 2001, J'ai lu, 2003
– La libellule de ses huit ans, Le Dilettante, 2003, J'ai lu, 2004
– On s'habitue aux fins du monde, Le Dilettante, 2005, J'ai lu, 2007
– Peut-être une histoire d'amour, L'Olivier, 2008, Points Seuil, 2009
– La mauvaise habitude d’être soi, L’Olivier, 2010, Points Seuil, 2012
– La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique, L’Olivier, 2010, Prix Ouest France, Points Seuil, 2011
– La bataille contre mon lit, Baron Perché, 2011
– La nuit a dévoré le monde, sous le pseudonyme de Pit Agarmen, Robert Laffont, 2012, J'ai lu, 2014
– L’apiculture selon Samuel Beckett, L’Olivier, 2013
– Manuel d'écriture et de survie, Le Seuil, 2014
– Je suis un dragon, éditions Robert Laffont, 2015
– L'art de revenir à la vie, Le Seuil, 2016

Essais
– De la pluie, Ramsay, 2007, J'ai lu, 2011

Livres jeunesse
– Le garçon de toutes les couleurs, L'école des loisirs, 2007
– Juke-Box (ouvrage collectif), L'école des loisirs, 2007
– Le Club des inadaptés, L'école des loisirs, 2010
– Une parfaite journée parfaite, Points Seuil, 2010
– Plus tard, je serai moi, Rouergue, DosAdo, 2013

Extraits

extrait du roman "Peut-être une histoire d'amour" :
"- C'est Clara. Je suis désolée, mais je préfère qu'on arrête là. Je te quitte, Virgile. Je te quitte.
Il réécouta le message cinq fois. Les œufs se calcinaient dans la poêle. Après s’être jeté de l’eau froide sur le visage, il se regarda dans la glace de l'armoire à pharmacie. Il ferma les yeux et les rouvrit au bout de quelques secondes. Il avala un anxiolytique. Il revint dans la cuisine et éteignit le gaz. Les œufs, semblables à deux morceaux de charbons incandescents, dégageaient une fumée piquante.
Il y a peu d’expériences aussi douloureuses qu’une rupture. La séparation est vécue comme un attentat méticuleusement préparé, car la bombe a été placée dans notre cœur : impossible d’échapper à la violence de la déflagration. Mais, dans le cas présent, Virgile apprenait qu’il était quitté par une femme qu’il ne connaissait pas et avec qui, ça tombait sous le sens, il n'avait jamais eu de relation. Il subissait de plein fouet le choc de se découvrir l’objet d’un rejet amoureux, en même temps qu’il comprenait l’irréalité de la chose.
La Terre n’avait jamais été un corps céleste très stable aux yeux de Virgile. Il avait peu de certitudes, alors il y tenait. Il était célibataire. C'était évident. Il avait un frigo de célibataire, des habitudes de célibataire. Son célibat était une plus grande certitude que la gravitation (il considérait la gravitation comme une coïncidence. Si un objet tombait par terre, c'était une coïncidence. S'il tombait un milliard de fois vers le sol, c'était une série de coïncidences, voilà tout)."

Lieu de vie

Pays de la Loire, 49 - Maine-et-Loire

Types d'interventions
  • Ateliers d'écriture en milieu scolaire
  • Rencontres et lectures publiques
  • Ateliers d'écriture en milieu universitaire
  • Rencontres en milieu universitaire
  • Ateliers / rencontres autres publics
  • Résidences
  • Rencontres en milieu scolaire