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Les écrivains / adhérents

Philippe Milbergue

Poésie / Roman / Nouvelle / Théâtre / Contes
photo Philippe Milbergue

Né le 15 juin 1961, Philippe Milbergue écrit également sous les noms de Stan Mistchevkhov dit Salhon, Akima Son Li, Moha Terzi, Jérémy Maranne, …
Il entre au Cours Simon en 1977. En 1980, il fonde la Compagnie Cigales pour laquelle il écrit plusieurs pièces (Fantaisies, Le Jeu, L’attente, Motessa…) et deux spectacles de sketches. En 1983, il écrit et met en scène un poème épique Malestane interprété par Thierry Bois, pour qui il écrira également Ecce Homo (1984).
En parallèle, de 1980 à 1985, il se produit dans plusieurs cabarets de la région parisienne avec un spectacle mélangeant chansons et textes poétiques.
En 1987, pour des raisons personnelles, il arrête la scène et réoriente son travail vers l’écriture narrative et poétique.
Jusqu’en 2000, sous son nom ou sous pseudonymes, il publiera plus d’une cinquantaine de nouvelles et plusieurs dizaines de textes poétiques dans des revues aussi diverses que L’anacoluthe, Ricercare, Ecriture, Lieux d’être, Nouvelles Nuits, L’encrier, Décharges, Le Matin déboulonné … ou encore Nouvelles-Nouvelles.

https://lesmorfals.org/chroniques
Bibliographie

Théâtre
– Et maintenant, Éditions Beth Olam (1989)
– Noces d’argent, Les Morfals éditions (2020)

Poésie
– La mort divague, Éditions H.C. (1980)
– Mes amours Noires, Éditions Tolède (1986) – Réédition augmentée : Les morfals éditions (2020)
– Poèmes du 11 juillet et d’ailleurs, Éditions Tolède (1986), Éditions Beth Olam (1991) – Réédition augmentée : Les Morfals éditions (2020)
– La trirème irradiée (première version) Éditions H.C. (1989)
– Morte & Vive, Éditions Beth Olam (1990)
– Calendaire éphémère (avec J. Fukova), Ricercare (1992)
– Sorties de routes (avec J. Fukova) Ricercare (1992)
– Les suites espagnoles, Ricercare (1995) et Édilivre (2017)
(Le vent de la terre / Avant l’exil / Buenos Aires)
– à corps déferlant , Éditions du Tanka Francophone (2016)
– Sommeil d’éclat suvi de Haïku kara Satho (Akima Son Li) Les morfals éditions (2020)
– Les versets salhoniens (Stan Mistchevkhov) Les morfals éditions (2020)
– Les yeux de l’autre, Les morfals éditions (2020)
– L’hymne à la fête, Les morfals éditions (2020)

Editions Numériques
– Huit quartiers de lune, Ecrits-Vains (2007)
– Haïku kara Satho (Akima Son Li) Tol’ed (2009)
– Sommeil d’éclat (Akima Son Li) Tol’ed (2009)
– Les versets salhoniens (Stan Mistchevkhov) Tol’ed (2009)

Nouvelles / Contes / Récits / Chroniques
– Les aventures de Gaspard de Thionville, Éditions Beth Olam (1990)
– Nouvelles anamnèses publication en revue
– L'arte della luna, Édilivre (2017)
– Requiem publication en revue
– La légende des cent tribus (Moha Terzi) publication en revue
Prix ID Livre Infonie 2001
– Les Chroniques des Silences (Jérémy Maranne), Ricercare (1994 / 1995)
– Les notes de fins désespoirs (Akima Son Li), Ricercare (1994 / 1995)
– Les cent tribus (Moha Terzi) Les morfals éditions (2020)

Titres publiés en Tiré à Part
Extraits des Nouvelles Anamnèses
Décembre, Éditions Beth Olam (1991)
Contumace Tol’ed (coll. Fractales) (2011)
Extraits de L’arte della Luna
Illia, Éditions Beth Olam (1991)
Trahison, Éditions Beth Olam (1991)
Extraits de La légende des cent tribus (Moha Terzi)
Le tombeau du tigre, Tol’ed (coll. Fractales), (2011)
Les danseurs Za-Pa (Akima Son Li), Tol’ed (coll. Fractales) (2011)

Romans
– L’anamnèse, Tol’ed (2010)
– 40 jours d’automne (jeunesse), Le Muscadier (2013)
– Plus belle la ville (jeunesse), Le Muscadier (2013)
– Les gens qu’on aime sont immortels, Les morfals éditions (2020)

Extraits

Je le cherchais encore entre les larmes qui s’égouttaient du ciel, la nuit était déjà sur moi, corneille délicate si la lune s’y mirait, et les droites madrilènes m’emportaient je ne sais où.
Je le cherchais comme j’aurais pu chercher l’âme sœur en ce temps, si tapi dans nos désirs, qui nous manque. J’étais louvart affamé, j’avais vingt temps et nos brûlures nous avaient réunis une fois, deux fois, une parcelle, un espace, un croisement de regard. Je l’avais vu fuir, fallait-il que je coure ? Je couru. Et descendant des brumes mauves à l’entrée de la lumière, je laissais à ma gauche les bois épars où se cachent nos peurs, parfois nos secrets.
J’étais las et tout m’était indifférent hors lui sur ton épaule agacée. J’avais les quartiers rouges à longer, ces quartiers où chaque fenêtre respirait l’angoisse de vivre et la crainte d’en finir. La pauvreté au ban de la ville et cette route d’accès éclairée de réverbères militaires pour éviter les trappes, les coupe-gorges, les échauffourées. À la fenêtre d’un quatrième, alors que l’esclandre nocturne attirait les lueurs sélènes, je vis la mort changer de QUAND. D’une minute l’autre, l’homme prit peur du couteau de la femme tremblante et s’enfuit. Des portes volèrent en éclat de voix jusqu’aux silences de ces corps épuisés. Humains, décavés, désaxés, exclus.
Je les regardais dans l’instant de ma course, tu étais passé par là, ô mon lapin blanc si délicat, capable de ravages et de prodiges, ta marque était ma piste, et quand l’homme sortit de sa cage, je sus qu’il s’exploserait plus loin, dans les recoins du centre, là où les bannis dérivent de nuits en nuits, jusqu’au réveil des révolutions manquées.

Qu’avais-je fait en te perdant ?
(À la recherche du lapin blanc in HistoireS – À paraître)

Lieu de vie

Île-de-France, 78 - Yvelines

Types d'interventions
  • Ateliers d'écriture en milieu scolaire
  • Rencontres et lectures publiques
  • Rencontres en milieu universitaire
  • Ateliers / rencontres autres publics
  • Rencontres en milieu scolaire