Les écrivains / adhérents
Sophie Herfort
Roman / Essais
Enseignante, diplômée d’études d’arts approfondies, licenciée de philosophie (Paris VIII), formée à la psychopédagogie et à la neuropsychiatrie (Paris V, René Descartes) et doctorante (UFR 4, Paris I Sorbonne), Sophie Herfort (née en 1977) a travaillé pendant vingt ans à la résolution de l’énigme « Jack L’Eventreur ». Au terme de ses recherches, elle dévoile plus de trente preuves accablantes contre un individu jamais soupçonné : un inspecteur chassé de la police par Charles Warren, trois jours avant le premier crime de L’Eventreur.
Passionnée de criminologie, Sophie Herfort se consacre pleinement à ses travaux d’écriture et se rend fréquemment à Londres. Ses recherches aux archives londoniennes de Kew lui ont permis d’accéder aux rapports de police et expertises médico-légales. Les dossiers de Scotland Yard, les nombreux articles de journaux et correspondances de l’assassin présumé – désormais passés au crible – désignent un aristocrate du nom de Melville Macnaghten.
Au cours de l’année 2008, sa thèse sur « Jack L’Eventreur » fut accréditée auprès des spécialistes et exposée au Musée des Docklands à Londres, après avoir été validée par les experts : Michèle Agrapart-Delmas (psychologue, criminologue, expert judiciaire agréé par la cour de cassation près la cour d’appel de Paris, expert européen) et Daniel Perron (ex-commissaire divisionnaire, ancien membre d’Interpol).
En définitive, l’histoire victorienne revient en force avec son dernier thriller : « Club », une société du crime organisé, réservée à l’élite londonienne.
Thèmes
L’histoire victorienne et la criminologie sont mes spécialités.
Bibliographie
Essai/ Document
– Jack L’Eventreur démasqué, éditions Tallandier (Paris), juin 2007
– Rééditions de Jack L’Eventreur démasqué, éditions GLM (Grand Livre du Mois) juin 2007 et Points Seuil (Paris) en format de poche, juin 2008
Roman
– Club, éditions Galodé / Co. Ed. Cherche-Midi (Paris), septembre 2008
Théâtre
En préparation…
Extraits
Extrait de « Jack L’Eventreur démasqué » (Ed. Tallandier, réédité aux Ed. Points Seuil)
« Chapitre II
Le vendredi 31 août 1888, une femme est retrouvée sauvagement mutilée dans Buck’s Row. La malheureuse a été égorgée. L’abdomen est fendu sur la longueur, mais l’ensemble des organes et des viscères est en place. La presse londonienne, qui d’ordinaire ne s’intéresse que très modérément à la vie des indigents, va, sous l’impulsion des radicaux comme George Bernard Shaw, se saisir de cette affaire et dénoncer les conditions sociales de L’East-End. C’est la première fois qu’un crime dans ces quartiers obtient une telle publicité. C’est qu’il est de nature particulière. Il ne s’agit pas de l’œuvre d’un gang comme celui des « Old Nichols ». Ni de celle du tueur à la baïonnette qui s’en est pris un mois plus tôt à Martha Tabram et dont le corps, retrouvé dans George Yard, a été lardé de trente-neuf coups de couteau. Non, cette fois le contexte est différent. La pauvre Mary-Ann Nichols a été victime d’un tueur très particulier. Le prédateur opère d’une manière suffisamment inquiétante pour alerter la presse radicale (Pall Mall Gazette, Star) et la presse conservatrice (Times). Le tueur agit méthodiquement et n’a rien à voir avec les crimes crapuleux commis précédemment…. »
Extrait de « Club » (Ed. Galodé / Co Ed. Cherche-Midi)
« (…) Le professeur mélomane actionna le bras de son gramophone et la musique déferla comme une vague insolente dans le salon géorgien, transformé en salle d’exécution, en enfer musical. Les élèves ajustaient leurs armes. Les étoffes bruissaient, les victimes avaient les mains ligotées dans le dos et Kidney riait comme un dément, tournoyant sur lui-même comme si le monde lui appartenait, imaginant la mort comme une Carmen, une bohémienne, une nomade. La musique commençait à émettre un bruit de miettes qu’on écrase. L’aiguille du diaphragme rayait l’ébonite du disque. Le bras du gramophone revint doucement au centre. C’était la fin. Il y eut maints bruits sourds, des corps roulèrent au sol, un hurlement, un seul. La souche restante était fixée à la tête, comme un reliquat inutile.
« L’imbécile ! »
L’élève qui venait d’échouer ôta son bandeau avec une honte palpable.
« C’était votre dernier coup d’essai.
- Je suis navré, monsieur, c’est une simple bourde qui ne se reproduira pas.
- Une simple bourde ? Votre victime n’a pas vécu cela comme une bourde, son calvaire l’atteste ! Vos victimes n’ont pas signé leurs contrats pour souffrir mais pour être expédiées vite fait, bien fait, dans l’autre monde !... »
Lieu de vie
Île-de-France, 78 - Yvelines
Types d'interventions
- Ateliers d'écriture en milieu scolaire
- Rencontres et lectures publiques
- Ateliers d'écriture en milieu universitaire
- Rencontres en milieu universitaire
- Ateliers / rencontres autres publics
- Résidences
- Rencontres en milieu scolaire