Contenu | Navigation | Politique d'accessibilité | Crédits Lettre internet

Les écrivains / adhérents

Sylvie Fournout

Roman / Jeunesse / Théâtre / BD / Contes
photo Sylvie Fournout

« Faire mon portrait ? par où je commence ? quand est-ce que ça a commencé, ce basculement dans l’écriture ? un jour ?
Le jour où j’ai pu signer toute seule une carte postale sans qu’on me tienne la main ? le jour où j’ai découvert à quel point les mots pouvaient être source de jeux, combien leur origine était incertaine ? le jour où j’ai ouvert la boite de Pandore et me suis gavée de bons, de gros et nouveaux mots, à découper, triturer, recoller pour voir ce que ça donne ?…… le jour où j’ai vu mes premiers poèmes publiés dans une revue accueillante à mes excès et mes hésitations d’adolescente ?…..
Finalement, peut-être que ça n’a jamais « commencé » mais que ça a plutôt toujours continué.

Inventer une histoire, la raconter, l’écrire, la confier au talent d’un illustrateur (joie du premier album !) ; jouer avec les mots dans les comptines ; raconter aux enfants des histoires pour les aider à se comprendre, à trouver le courage ou la patience de débroussailler leur propre chemin; créer des personnages et les lâcher dans la jungle de l’imaginaire, leur courir après pour en suivre les aventures …. Vivre le plaisir de créer avec d’autres, de participer à l’adaptation d’un conte plus que centenaire à la scène … M’immerger dans l’immensité des petits événements, des grandes questions, me sentir en lien avec ceux qui me précédent et ceux qui émergent… Etre dans la cordée.

Orientations de mon travail
J’aime écrire des aventures et des contes qui parlent des découvertes majeures que chacun fait pour se construire, dans lesquelles la nature tient souvent une place importante. A côté des albums et des romans, je développe une écriture destinée à la scène (jeune public). La quête de soi est un de mes thèmes récurrents.

Bibliographie

– Naïra et les cavaliers noirs, Le Seuil Jeunesse, 2009
– Ourson dans la lune 2001, Père Castor, réédition en Mars 2008 (les petites histoires du Père Castor)
– Vol au club, Milan Presse- Roman Tout-à-lire, 2004
– Comptines des Petites Bêtes Bayard Editions 2003, (traduit en Italien -2004- EL)
– Drôle de cadeau pour souriceau Père Castor, 2001 (traduction en langue anglaise)

BD
Bilboc et Tania n°3 La fille de la photo, 2002 - n°2 Le fantôme du château, Père Castor, 2001 - n°1 Un duo de choc, Père Castor,
Feu Follet est très pressé (Coup de cœur Canal J, 1999) Père Castor ( et réalisation audio-visuelle), réédition 2007
– Le Monde n'est pas plus grand qu'une oreille d'éléphant (Père castor) 1999
– CadabouBamBoumBadaboum (Père castor) 1999

Théâtre jeune public
Avec la Cie Théâtre du Shabano :
– « Contes et murmures du Grand Tambour » (adaptation de trois contes de sagesse) 2010
– « Wayra et le Sorcier de la grande Montagne » (adaptation d’un conte traditionnel Amérique du Sud) 2008
– « Inti et le grand condor » (adaptation d’un conte traditionnel Amérique du Sud) 2007

Pour la Cie Marizibill
– « Isidore et la Plume bleue »(création) 2008

Collaboration pédagogique
éditions Nathan
Texte « Grégoire de Très grand courage » (L’atelier de lecture, CM1) 2011
Album « Arthur et son nouvel ami» (Un monde à lire, CP) 2011
Texte « Bleu nuit »( Gafi CP), 2003

Extraits

Le monde n’est pas plus grand qu’une oreille d’éléphant – Album - (Père Castor- 1999)

« La nuit, la savane n’est pas sage du tout ! à peine le soleil est-il couché, qu’elle se met à bruisser de mille petits cris, de mille petits soupirs, de mille galopades feutrées et de mille frôlement d’ailes. Mais ça, Petit Eléphanteau ne le sait pas car il dort la tête enfouie sous l’oreille gauche de sa maman. Cette oreille-là ne le quitte jamais et le protège de tout. Quand il y a trop de soleil à midi, elle lui sert de chapeau. Dans le désert, elle lui montre le chemin : si elle s’agite par là, il faut tourner à gauche ; si elle s’oriente vers là, il faut aller à droite ; si elle bat l’air en tous sens, c’est qu’il faut se mettre à l’abri.
Pour Petit Eléphanteau, c’est tout simple : le monde n’est pas plus grand qu’une oreille d’éléphant ! »


Naïra et les cavaliers noirs : Roman Le Seuil Jeunesse 2009

Naïra s’accoude à la barrière, le menton sur la main. De l’autre côté de la haie d’épineux, l’air tremble sur le désert. Ça c’est chez elle, l’air qui tremble sur le désert. (…)
De loin les chiffons délaissés ondulent nerveusement sous le vent qui maintenant se lève ; Naira presse le pas : elle se souvient qu’Aïcha lui racontait des histoires de fantômes au retour des champs. Lorsque la route paraissait longue aux jambes fatiguées de l’enfant, Aïcha l’aidait en lui disant : « Naïra, connais-tu l’histoire du chacal qui pleurait du sang ? » Ou bien : « Naïra sais-tu pourquoi les arbres d’ici se tordent dès qu’ils sortent du sol ? »
Ces contes naissaient à l’improviste et diluaient toute fatigue comme par magie.

Lieu de vie

Île-de-France, 75 - Paris

Types d'interventions
  • Ateliers d'écriture en milieu scolaire
  • Rencontres et lectures publiques
  • Ateliers d'écriture en milieu universitaire
  • Rencontres en milieu universitaire
  • Rencontres en milieu scolaire