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Les écrivains / adhérents

Yasmine Khlat

Roman / Nouvelle / Essais

Née en 59 au bord du Nil, Yasmine Khlat, entame une carrière cinématographique avant de se consacrer à l’écriture. Son quatrième roman ‘Vous me direz au crépuscule’ vient de paraître aux éditions de la Revue Phénicienne après trois romans parus aux éditions du Seuil.

Thèmes
Psychologie. Exil. Ecriture et cinéma.

Bibliographie

Romans
– Le Désespoir est un péché – Seuil 2001. Prix des Cinq continents de la Francophonie.
– Partition libre pour Isabelle – Seuil 2004.
– Le Diamantaire – Seuil 2006.
– Vous me direz au crépuscule – Editions de la Revue Phénicienne. 2010.

Nouvelles
– L’appel in Ma langue est mon territoire. Eden. 2001.
– Variations autour d’un conte in Babel Heureuse. L’esprit des péninsules. 2002.
– La lettre d’Elise in Lettres de résistances, Les Correspondances de Manosque. 2004.

Texte sur la langue française et l’espace culturel francophone dans RIVENEUVE Continents – Riveneuve Editions. 2004.

Traduction
– Le Mont des Chèvres, roman de H. Selmi. Sinbad. 1999

Entretiens
– Nombreux entretiens avec des musiciens, interprètes, chefs d’orchestre, compositeurs, dont :
Rinaldo Alessandrini, Bruno Coulais, Laurence Equilbey, Jean-Christophe Spinosi, Baptiste Trottignon, Sandrine Piau, Jordi Savall, Robert Wyatt.
In naïve, maison d’artistes 2004 et 2006.
– Production pour France-Musique de la série Des mots et des notes, mettant, à chaque fois, face à face, un écrivain et un musicien. 2006.

Extraits

‘ Puis s’écoulèrent des heures pâles. J’ai le souvenir d’une journée blanche qui, aujourd’hui, m’apparaît comme distante, surexposée, brûlée par la lumière des néons dans les couloirs, dans la salle à manger. Hortense, elle-même, était blanche, fatiguée. Elle mangea à peine, parla à peine. Lorsque le vent se leva vers treize heures, nous en étions au café, elle se redressa et ferma les yeux l’espace d’un instant. Ses lèvres s’entrouvrirent mais elle ne dit rien. Alors j’ai parlé, histoire d’occuper le présent qui filait entre nos doigts comme le sable des plages perdues.
J’ai dit :
- Vous avez peur des vents sans noms. Ce qui vous a lié à Nessim, peut-être plus que tout, ce sont ces mots qu’il vous a adressés : ‘N’ayez pas peur’, alors que la texture même de votre vie était la peur.

Je parlais sans savoir, comme je me serais parlé à moi-même. Il fallait juste sauver les heures et les minutes.

Hortense sortit enfin de son mutisme :
- ‘ Vous savez, Claire, je crois que nous avons atteint ce point d’échange où nous sommes l’une à l’autre cristallines.’

in ‘ Vous me direz au crépuscule’. Ed. de la Revue Phénicienne. 2010.

Lieu de vie

Île-de-France, 75 - Paris

Types d'interventions
  • Rencontres et lectures publiques