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Les écrivains / adhérents

Béatrice Bourrier

Roman
photo Béatrice Bourrier

Née en 1962 à Montpellier,
Etudes à Montpellier, Faculté de Droit , successivement le D.E.U.G. et la Licence pour lesquelles je suis récompensée chaque année, en qualité de lauréate puis la Maîtrise enfin je m’inscris en 3° cycle, en D.E.A mention « Droit Privé ».
Parallèlement Pré-Capa pour être avocate.
J’intègre une grande entreprise d’assurance en qualité de juriste.
Puis je décide de rejoindre l’entreprise familiale.
Depuis 2009 je me consacre uniquement à l’écriture.
Parallèlement, depuis mon bac, option philo, j’ai toujours écrit des nouvelles.
Notamment en 1999 au 5éme Salon du Livre de Pamiers et concours pour le Prix des libraires catégorie Nouvelles et j’obtiens la mention spéciale.
En 2002, ce sera le Concours Littéraire du Pays d’Olmes en Ariège dans la catégorie
Prix de la Nouvelle-Conseil Général de l’Ariège et j’obtiens la mention spéciale.

Thèmes
Ecrivain régionaliste dans le sens le plus noble du terme c’est-à-dire écrivant de belles histoires qui s’adressent aux lecteurs quelle que soit leur région mais avec une écriture qui met en avant une terre, des racines, où une région devient un personnage, un caractère de l’histoire. Un style littéraire plutôt poétique, parfois riche et qui s’adresse à tous les sens du lecteur. Une incursion aussi dans l’Histoire avec la guerre des Camisards en Cévennes ou les souvenirs du début du siècle en Languedoc.

Bibliographie

– « Collines au crépuscule », Editions Cheminements, 2006 ; Grand Prix 2006 des Ecrivains Régionaux
– « Au défaut de l’épaule », Editions Cheminements, 2008
– « Manon, magicienne de pharaon », Editions Mogador, 2010
– « Le pardon de Montmajour », Editions Mogador, 2011

Extraits

extrait de "Le Pardon de Montmajour"
« Delta.
Je suis un du Delta.
Cette langue de terre qui se love entre les deux bras du Rhône. Du sable, du sel, des roseaux et des fondrières, et partout l’eau. Violenté par le Mistral et craquelé par l’hélianthe solaire, c‘est un pays où nulle « clave » ne se grave. Pas de trace et pourtant la vie y foisonne et se bat pour demeurer. Ce sont des territoires indécis ou le ciel se noie dans l’horizon et fouille la boue pour mieux en ressurgir tel un phénix aux contours imprécis. De la soude, du sel et des salicornes qui d’autres pourrait y survivre ? Sûrement le gardian et son Camargue, et les taureaux nobles et arrogants qui ne connaissent de l’homme que le tragique trident de frêne, la liberté et la mort. Sophocle lui-même n’aurait pas renié la tragédie qui prend naissance chaque jour dans la bourbe de l’étang pour s’éteindre en un naufrage grandiose du soleil dans le Vaccarès.
Vous expliquer la géographie de ma terre sur une carte, je saurai pas. Pourtant la terre, faut la voir la terre, avant l’histoire. D’abord comme une sorte de cartographe puis après je vous la ferai sentir.
Quand je regarde tout au Sud, c’est les étangs et les taureaux que mon œil caresse. Tandis qu'à l'Ouest le Languedoc me borde, à l’Est, de l’autre coté du Rhône, c’est les marécages paturés Cravencs , la Crau, humide ou sèche, c‘est selon, ondulée de foin ou désertique et qui enlace son canal de Craponne. Enfin si je me tourne vers le Nord, c’est le pays des collines, les Alpilles ourlées d‘oliviers, toutes de garrigues et de thym qui chatouillent mon nez.
Et moi, c’est au mitan que mes racines se sont plantées. Dans un mas, une bergerie. Ni gardian, ni montagnard, je suis « un pastre » un berger quo i! »

Lieu de vie

Occitanie, 34 - Hérault

Types d'interventions
  • Rencontres et lectures publiques
  • Ateliers d'écriture en milieu universitaire
  • Rencontres en milieu universitaire
  • Ateliers / rencontres autres publics