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Les écrivains / adhérents

Sarah Jalabert

Poésie / Roman / Nouvelle / Théâtre / Récits
photo Sarah Jalabert

Auteur et comédienne, l’écriture a toujours côtoyé l’art du dire. J’ai toujours porté à la scène ou à la radio mes textes, littéraires et non dramatiques.
Toujours autre, nouvelles publiées aux Editions de l’Age d’Homme, je les ai mises en scène avec la complicité de cinq comédiens et d'une pianiste.
Des tombereaux de désir, récit également publié aux Editions de l’Age d’Homme, je l’ai adapté pour la radio en cinq émissions de lecture, et interprété.
Une prière épistolaire, récit inédit, j’en ai donné lecture en divers lieux de représentations.
Celui qui ouvre, récit publié aux éditions de l'Âge d'homme, des lectures publiques en ont été données en librairies, à l'Âge d'Homme et au Divan à Paris.

Je dirige aussi des stages et ateliers : de théâtre, d'écriture et de lecture voix haute, notamment à la BnF-Bibliothèque nationale de France, et à l'Institut Supérieur d'Etudes Sociales à Neuilly-sur-Marne-ISIS.
Comédienne, j’ai joué dans plusieurs spectacles au théâtre.

Sarah Jalabert organise des stages de lecture à voix haute tout au long de l'année, à Paris, ouverts à tout public, professionnels et non professionnels.

Nombreuses lectures, publiques et radiophoniques :
à la BnF, à l'Arsenal, au Bipval, dans divers festivals de poésie et de littérature...
Et Lectures-concerts, notamment le Don Juan (raconté par lui-même) de Peter Handke avec le contrebassiste Eric Recordier, au musée de Port-Royal des Champs.

En juin 2017, Lecture-Concert (Création) : Histoire qui se déchire sur le corps d'une femme, d'après le poème d'Adonis et en sa présence aux Rencontres Poétiques de Chez Lily-Germ / Louron (Hautes-Pyrénées), conception et interprétation : Sarah Jalabert; création musicale : Alexis Kowalczewski.

Bourse d'écriture du Cnl en 2005.

Thèmes
Errances révélées épopées, cheminement en quête de retrouvailles : avec soi –même, avec l’éros comme l’élan qui entraîne l’élan qui entraîne…, avec la parole à laquelle est restituée sa valeur créatrice : sa puissance poétique – son souffle.
De haute lutte souvent, extraire, dans le tracé des pas, dans la danse innomée, harmonieusement syncopée des corps, le récit embusqué.

« Le corps qui marche dans la rue et affiche toute l’apparence d’un corps n’étant pas en posture d’écrivant épouse pourtant, à des degrés divers, la gestuelle d’un livre en train de s’écrire, et dont elle constitue le style, tout en finesse, en subtilités de haute lignée sensorielle. » Extrait de la préface de Marcel Moreau à Des tombereaux de désir.

Photo : Michel Itty, "tous droits réservés".

Bibliographie

Publications
– Toujours autre, nouvelles, Editions de l’Age d’Homme, 2001
– Des Tombereaux de désir, récit, Editions de l’Age d’Homme, 2007 (Bourse d’aide à l’écriture du Centre National du Livre, 2005)
– Une prière épistolaire, récit, 2005-2006
– Celui qui ouvre, une petite suite d'estampes, récit, Editions de l'Age d'Homme, 2012
– Héloïse, nouvelle, éditions en ligne 15K (dirigées par Dany Grard) en version numérique et audio, septembre 2017
– Thérèse ou La Nuit de l'Ossuaire , nouvelle publiée aux éditions en ligne 15k.fr en version texte et en version audio (2019).
– Extrait d'un roman inédit Le corps de frontière paru dans la revue annuelle de littérature et de réflexion Apulée N°4. (2019).

Radio – adaptations – interprétations
– Pour la radio suisse, lectrice, depuis 1999 jusqu'à ce jour
– Pour France Culture et France Inter, "Poésie sur Parole" d'André Velter et Jean-Baptiste Para. Et participe à de nombreuses dramatiques et fictions.

Extraits

"Celui qui ouvre", septembre 2012.

"Imperceptiblement un mouvement reprenait, s'était-il arrêté ? Si oui, où ? Quand ? Ce qui comptait c'était la perception, à ce moment-là, pour elle et, semblait-il, pour l'ensemble de ce qui la frôlait, la perception seule comptait, en laquelle était contenue la nécessité de la porter au langage. Le mouvement, c'était quoi ? La joie ? Une façon d'être (dans) le temps, plus juste, moins dilaté ou contracté, non, pas de questions. Seulement décrire. Revenir à la forme. Lire avec ses mots à soi, ceux qui ont pouvoir de créer la vibration qui ouvre, et dont l'ouverture assure un axe, une colonne vertébrale. D'ailleurs sa respiration, le temps de l'expiration descendait maintenant jusque dans le bassin, aussitôt elle n'était plus seule en elle-même, l'échange reprenait, elle entendait et lui venait l'envie de raconter."

"Une femme, lectrice, s'engage sur les traces d'un écrivain et de son héroïne. Sur le territoire du récit qui est aussi un territoire géographique. Petit à petit les rôles semblent se confondre, les phénomènes de miroirs, d'identifications et d'inspirations ne pas aller forcément dans le sens que l'on suppose, pour voir émerger un Je qui serait un Je libre, celui qui réunit tous les personnages, ou celui né de ces personnages, où chacun y va de sa propre quête..."

Avec Celui qui ouvre, ce nouveau récit, ou plutôt une "petite suite d'estampes", l'auteur nous emporte aux confins du rêve et du désir - mot décidément clé chez elle, comme le soulignait Marcel Moreau : "L'écriture du désir, chez Sarah, est un corps verbal à l'oeuvre dans son corps charnel."
Avec de telles prémisses, une histoire d'amour ne se déploie que petit à petit, presque en silence.

Lieu de vie

Île-de-France, 75 - Paris

Types d'interventions
  • Ateliers d'écriture en milieu scolaire
  • Rencontres et lectures publiques
  • Ateliers d'écriture en milieu universitaire
  • Rencontres en milieu universitaire
  • Ateliers / rencontres autres publics
  • Résidences
  • Rencontres en milieu scolaire