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Les écrivains / adhérents

Jean-Claude Raimbault

Roman / Essais
photo Jean-Claude Raimbault

Nom : Raimbault
Prénom : Jean-Claude
Date de naissance : 21/01/43

Profession : Ingénieur en informatique, aujourd’hui retraité.
Passionné de langues depuis… toujours.
Lecteur impénitent, et pas uniquement du dictionnaire.
Déteste le mot « retraité »

Thèmes
Tous les ouvrages publiés aujourd’hui concernent la linguistique vue sous un angle « différent » : avec le regard d’un non-spécialiste, par le petit bout de la lorgnette en quelque sorte. Toujours avec le « parti d’en rire », cher à Pierre Dac, ce qui n’exclut pas de se poser des questions plus sérieuses, et parfois d’y répondre. L’exploration des dictionnaires sur un siècle ou deux est un moyen d’étudier l’évolution de la société : cette dimension sociologique est, avec l’humour, l’aspect dominant de mes recherches.

Bibliographie

1998, Le vieux parler d’Anjou - éditions CLD
2003, Si mon dico m’était conté - éditions Mots et Cie
2006, D’un dico l’autre - éditions Arléa
2006, Les disparus du vingtième - éditions du Temps
2006, A la recherche des mots perdus - éditions Mots et Cie
2007, J’en parlerai à mon cheval - éditions du Temps

… et plusieurs autres en chantier.

Extraits

Extrait de « D’un dico l’autre »
Le lent cheminement d'une idée
On ne saurait être trop prudent…
La féminisation des mots, vers laquelle on s’achemine maintenant à marche forcée, parfois poussés par l’usage, parfois en avance sur celui-ci, a été bien timide au cours du siècle.
En 1929, CONFRÈRE n’avait pas encore de féminin, les membres d’une association digne de ce nom étaient bien entendu des hommes (les médecins sont confrères entre eux)…
En milieu de siècle, on admet CONSOEUR , mais on précise que c’est, « par plaisanterie », le féminin de « confrère ».
Après 1968, on lui reconnaît le statut de « féminin de confrère », sans plus de référence à une plaisanterie, mais sans définition non plus : prière de se reporter à « confrère » : une reconnaissance du bout des lèvres…
Et en 2002, enfin, on donne à « consoeur » la même définition in extenso qu’à son masculin…


Extrait de « A la recherche des mots perdus »
(une dictée composée avec un maximum de mots disparus, commençant par la lettre « i ») :

Oyez cette histoire dont l’inouïsme ne vous échappera pas…
Cet indultaire, spécialiste des ouvrages implexes, se croyait atteint d’insénescence.
Suite à une chute, il consulta un médecin qui, ayant constaté l’absence d’ichor, examina soigneusement son ingesta, et aussi ses urines, en y recherchant de l’indican, et son pouls qui se révéla intercadent.
L’homme de l’art, très interrogant, hésitait entre plusieurs traitements : une illutation, vite écartée, car notre homme était imbrifuge, et l’impaction dont il souffrait relevait davantage de l’impastation ou de soins incarnatifs ; heureusement, aucune inosculation ne serait nécessaire.
Dans le doute, il ordonna une bonne intussuception, et l’imbuccation commença, vite interrompue par une irroration…

Types d'interventions
  • Ateliers d'écriture en milieu scolaire
  • Rencontres et lectures publiques
  • Rencontres en milieu universitaire